Le Conseil de sécurité, qui devrait être un garant de la paix, est devenu un espace où le veto sert de bouclier à l'impunité. Une seule puissance peut y bloquer les résolutions visant à mettre fin aux génocides, aux occupations ou aux guerres illégales. Cela s'est produit à maintes reprises : tandis qu'un génocide est commis à Gaza et retransmis en direct à la télévision, l'ONU reste paralysée par la décision des États-Unis, protecteurs du régime sioniste.
La Déclaration universelle des droits de l'homme, jadis symbole d'espoir, apparaît aujourd'hui comme un simple document décoratif face aux crimes systématiques commis en Palestine, au Yémen, au Sahara occidental et au Congo. On constate comment les discours sur les droits humains sont instrumentalisés à des fins politiques pour punir certains et couvrir les exactions d'autres.
Dès lors, quel est le rôle de l'ONU si elle reste silencieuse face aux souffrances de millions de personnes ? Qui représente-t-elle lorsqu'elle ignore les résolutions qu'elle adopte elle-même ? Sa structure, dominée par cinq membres permanents du Conseil de sécurité, reflète un ordre mondial injuste qui perpétue l'hégémonie d'une minorité et condamne la majorité au silence.
L'Union palestinienne d'Amérique latine (UPAL) réaffirme que les droits humains ne sauraient être subordonnés à des intérêts économiques, militaires ou géopolitiques. Il est temps d'opérer une réforme profonde du système international, afin que la voix des peuples libres pèse davantage que le veto des puissants.
La véritable défense des droits humains ne naît pas dans les palais de la diplomatie, mais dans la rue, dans les camps de réfugiés, au sein des communautés qui résistent et chez les peuples qui refusent de se taire et de se rendre complices.
Tant que l'ONU continuera de servir les puissants plutôt que l'humanité, son drapeau bleu ne sera qu'un symbole vide face à l'injustice.
Union palestinienne d'Amérique latine - UPAL
4 novembre 2025
Fin/229
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