5 octobre 2025 - 14:38
Source: ABNA
Début des « élections-vitrine » en Syrie avec une présence massive des forces de sécurité

Les « élections-vitrine » du régime de Joulani en Syrie ont commencé, alors que le sort d'un tiers des sièges parlementaires est déjà connu et que les deux autres tiers accèdent au Parlement avec l'approbation de Joulani.

Selon l'agence de presse ABNA, l'agence de presse affiliée au régime terroriste d'Abou Mohammad al-Joulani en Syrie a annoncé le début des élections législatives dans le pays et l'ouverture des bureaux de vote au public.

Ces élections se déroulent dans un contexte de présence massive des forces de sécurité dans les rues de différentes villes, notamment Damas, Deraa, Hama et Lattaquié.

Les élections législatives en Syrie, après l'arrivée au pouvoir du nouveau régime terroriste, sont une copie conforme de celles de certains régimes arabes. Elles se déroulent sous une apparence électorale, mais les élus au Parlement ne sont pas les véritables représentants du peuple de ce pays.

Dans ces élections, en plus des restrictions générales de candidature et des pressions sécuritaires, propagandistes et sociales étendues pour la victoire de groupes spécifiques, des règles étranges ont également été établies pour la tenue du scrutin.

Le régime d'Abou Mohammad al-Joulani a annoncé qu'il augmenterait le nombre de sièges de la Chambre des représentants de 150 à 210 sièges. Cependant, selon les nouvelles réformes adoptées pour ces élections, un tiers des membres du Parlement seront directement choisis par Joulani. On peut ainsi affirmer que les politiques émanant de ce Parlement n'engloberont que les objectifs du pouvoir de Joulani et ne prendront pas en compte les intérêts de la nation.

Outre les 70 députés qui seront directement choisis par Joulani et accéderont au Parlement, les 140 députés restants doivent également obtenir l'approbation de l'institution dirigeante du régime syrien après avoir réussi les élections et obtenu la majorité des voix. Joulani a le pouvoir de dissoudre le Parlement dans des situations d'urgence par l'intermédiaire du Conseil de sécurité intérieure du pays, composé des ministres des Affaires étrangères, de l'Intérieur et de la Défense.

D'autre part, certaines provinces autonomes de Syrie, notamment Raqqa, Hassaka et des parties de Deir ez-Zor, ont annoncé qu'elles n'autoriseraient pas la tenue d'élections dans les zones sous leur contrôle. La tenue d'élections dans la province de Soueïda est également entourée d'incertitude.

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