5 décembre 2025 - 09:36
Eurovision: l’Espagne et d’autres pays boycottent, dénonçant la guerre génocidaire du régime sioniste à Gaza

En Espagne et dans plusieurs pays européens, diffuseurs, artistes et associations ont annoncé un boycott d’Eurovision, affirmant que la participation du régime sioniste « normalise une guerre génocidaire » à Gaza. Ils appellent à un cessez-le-feu, à la protection des civils et à des mesures de responsabilité internationale.

Agence de presse AhlulBayt (ABNA) : Madrid/Bruxelles — Des organisations culturelles, des collectifs de téléspectateurs et des artistes ont déclaré qu’ils ne prendront pas part à Eurovision tant que la guerre à Gaza se poursuit et que l’impunité prévaut. En Espagne, des syndicats d’artistes et des plateformes citoyennes ont publié des communiqués coordonnés appelant au retrait et à la suspension de la participation, position relayée par des mouvements analogues en Irlande, en Islande, en Norvège, en Belgique et aux Pays-Bas. Selon eux, maintenir la compétition « comme si de rien n’était » face aux frappes, au blocus et à l’effondrement du système de santé à Gaza contrevient aux valeurs européennes et aux droits fondamentaux.

Les signataires affirment que la présence du régime sioniste à l’antenne confère une « caution culturelle » à une campagne militaire qui a provoqué des dizaines de milliers de victimes, des déplacements massifs et une crise humanitaire aiguë. Plusieurs réseaux de la société civile invoquent la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide, ainsi que les obligations des États au titre du droit international humanitaire, pour exiger la suspension des transferts d’armes, l’ouverture de couloirs humanitaires et la protection des infrastructures médicales et éducatives.

L’Union européenne de radio-télévision (UER/EBU), organisatrice d’Eurovision, soutient traditionnellement que le concours « n’est pas un événement politique » et défend la participation des diffuseurs publics inscrits, tout en rappelant le respect des règles de neutralité éditoriale. Les collectifs pro-palestiniens rétorquent que la neutralité « ne peut servir de paravent » lorsque des violations graves du droit sont documentées et que l’exposition médiatique d’un belligérant « agit comme un blanchiment culturel ».

Sur le terrain, des ONG médicales et humanitaires signalent une hausse continue des blessures chez les enfants, des amputations traumatiques, la pénurie d’anesthésiques et d’antibiotiques, ainsi que la destruction d’infrastructures vitales. Les mouvements de boycott affirment que ces réalités imposent aux institutions culturelles une responsabilité minimale: ne pas normaliser l’agression, amplifier les appels au cessez-le-feu et conditionner la participation au respect du droit international.

Dans les capitales européennes, des élus locaux et nationaux ont saisi les gouvernements et les diffuseurs pour revoir leur position, certains proposant des motions demandant la suspension de participation tant que perdurent les violations. Des initiatives parallèles — concerts solidaires, campagnes sur les réseaux sociaux et lettres ouvertes d’artistes — cherchent à maintenir la pression jusqu’à l’obtention d’engagements concrets en faveur de la protection des civils et de l’accès humanitaire.

Les acteurs du boycott affirment que leur démarche vise à défendre les valeurs universelles, et non à punir les publics. Ils appellent l’UER, les diffuseurs et les sponsors à adopter une position claire: mettre fin à la complicité, refuser la normalisation de l’agression du régime sioniste et contribuer, par des décisions concrètes, à sauver des vies à Gaza.

Fin/229

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