Agence de presse AhlulBayt (ABNA) : Dans ses dernières déclarations, le chef de l’Organisation des Nations unies a averti que la catastrophe humanitaire en cours à Gaza a atteint un niveau inédit, soulignant la nécessité urgente d’une action conforme au droit international humanitaire.
Guterres a insisté sur le caractère obligatoire des ordonnances de la Cour internationale de Justice et a exigé du régime sioniste leur exécution pleine et entière, sans délai. Ces mesures visent notamment à prévenir les actes visés par la Convention de 1948 pour la prévention et la répression du crime de génocide, à permettre l’acheminement rapide et sûr de l’aide humanitaire, à prévenir et sanctionner l’incitation à la haine et à préserver les éléments de preuve, avec obligation de rapport à la Cour.
Le Secrétaire général a souligné que la protection des civils et des infrastructures civiles — y compris les hôpitaux, écoles, lieux de culte, centres d’hébergement et installations des Nations unies — constitue une obligation claire au regard du droit international. Il a également appelé à la sécurité du personnel médical et humanitaire, ainsi qu’à l’ouverture de couloirs humanitaires fiables et durables.
Réitérant les positions constantes des Nations unies, Guterres a plaidé pour un accès humanitaire sans entrave et pour une trêve humanitaire immédiate conduisant à une cessation durable des hostilités, afin d’éviter une aggravation de la crise dans les territoires palestiniens occupés.
Contexte — La CIJ a édicté des mesures conservatoires contraignantes dans le cadre de la procédure en cours relative à la situation à Gaza. Celles-ci demeurent en vigueur pendant l’examen de l’affaire au fond et requièrent la coopération pleine et entière des parties concernées. Les agences des Nations unies ont, de leur côté, mis en garde contre l’insécurité persistante et les restrictions d’accès qui entravent la distribution de l’aide aux populations civiles.
Fin/229
Votre commentaire