5 août 2024 - 09:38
Israël prépare un bunker souterrain pour Netanyahu par peur de l'Iran

Alors que la panique s’étend parmi les sionistes face aux attaques imminentes de représailles de l’Iran et du Hezbollah, Israël prépare un bunker pour ses hauts responsables.

Agence de presse AhlulBayt (ABNA) : Le service de sécurité israélien, le Shin Bet, a installé un bunker souterrain à Al-Quds (Jérusalem) où de hauts dirigeants sionistes peuvent séjourner pendant une période prolongée en cas de guerre. Le refuge est désormais pleinement opérationnel, a rapporté dimanche le site d'information Walla, sur fond de craintes dans les territoires palestiniens occupés de représailles de l'Iran et du Mouvement de la Résistance islamique libanaise (Hezbollah).

Selon le rapport, le bunker, apparemment construit il y a près de 20 ans, peut résister aux tirs de diverses armes, possède des capacités de commandement et de contrôle et est relié au siège du ministère israélien des Affaires militaires à Tel Aviv, selon le rapport.

Bien que le bunker n'ait pas été utilisé au cours des dix derniers mois pendant la guerre d'Israël contre Gaza, le Premier ministre du régime sioniste, Benjamin Netanyahu, et d'autres hauts responsables l'ont préparé pour être utilisé maintenant.

En effet, l'Iran, le Hezbollah et le Mouvement palestinien de la résistance islamique (HAMAS) ont promis une réponse ferme à Israël suite à l'assassinat du dirigeant palestinien Ismail Haniya mercredi à Téhéran et du chef militaire du Hezbollah Fouad Shukr mardi soir près de Beyrouth.

Selon le journal israélien Ynet, la préparation du bunker susmentionné à ce moment-là pourrait être une indication de la gravité de la menace iranienne et du Hezbollah.

Les médias israéliens rapportent que le régime est en état d'alerte dans l'attente des représailles annoncées de l'Iran et du Hezbollah, tandis que les États-Unis se sont engagés à de nouveaux déploiements défensifs dans la région pour protéger leur allié.

Les ministres sionistes ont reçu des téléphones satellites en cas de dommages aux infrastructures de communication lors d'une éventuelle attaque et des dizaines de compagnies aériennes ont annulé leurs vols vers le pays.

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