Agence de presse AhlulBayt (ABNA) : L’événement, présidé par Seyed Abbas Araqchi, ministre iranien des Affaires étrangères, et Steve Witkoff, envoyé spécial du président américain pour l’Asie occidentale, a commencé ce vendredi dans la capitale italienne, Rome, sous la médiation du Sultanat d’Oman.
Les pourparlers sont facilités par le ministre omanais des Affaires étrangères, Badr bin Hamad al-Busaidi. Ce dernier transmettra des messages oraux et écrits entre les délégations iranienne et américaine.
Dans une déclaration faite ce vendredi, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmail Baqai, a souligné que l’équipe iranienne abordera explicitement la question des nouvelles sanctions imposées par la partie américaine au milieu des négociations.
Concernant le lieu de cette série de discussions indirectes, il a précisé que les pourparlers se tiendront à la résidence de l’ambassadeur d’Oman en Italie. « Il reste à voir quels sujets seront abordés dans la salle de négociation », a-t-il ajouté.
Le porte-parole a affirmé que l’Iran exprimera avec sérieux et fermeté la position légitime de la République islamique sur son droit à utiliser l’énergie nucléaire à des fins pacifiques, ainsi que sur la levée des sanctions.
Baqai a indiqué que cette cinquième série de pourparlers s’inscrit dans la continuité d’un processus entamé le 13 avril à Mascate, capitale omanaise, en soulignant que chaque cycle possède sa propre sensibilité et ses spécificités, notamment en raison de l’attitude contradictoire de la partie américaine au cours de la semaine écoulée, ainsi que de la question des nouvelles sanctions, qui sera abordée dès le début des négociations.
Jeudi soir, dans une interview accordée à la télévision nationale iranienne, Araqchi a déclaré : « S’ils veulent priver le peuple iranien de son droit à l’utilisation pacifique de l’énergie nucléaire, aucun accord ne sera possible. Mais si l’objectif du président américain, Donald Trump, comme il l’a déclaré à plusieurs reprises, est de garantir que l’Iran ne progresse pas vers le développement d’armes nucléaires, cet objectif est tout à fait réalisable, car, en principe, nous ne cherchons pas à acquérir de telles armes. »
Mardi, le Guide suprême de la Révolution islamique, l’ayatollah Seyed Ali Khamenei, a qualifié d’« entièrement erronée » l’insistance des États-Unis pour que l’Iran cesse totalement ses activités pacifiques d’enrichissement de l’uranium, et a conseillé à la partie américaine d’éviter les « paroles creuses » concernant les décisions que, selon elle, la République islamique devrait ou ne devrait pas prendre.
Dans les nouvelles négociations en cours, la République islamique insiste sur le fait que la levée des sanctions doit entraîner des avantages économiques tangibles pour le peuple iranien, et elle a réaffirmé que le droit de l’Iran à l’enrichissement de l’uranium constitue une ligne rouge.
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