Agence
de presse AhlulBayt (ABNA) : « Il ne fait aucun doute que les Américains
jouent un rôle partout dans le monde. Bien qu'ils prétendent ne jouer aucun
rôle, ils occupent depuis plus de 12 ans les zones économiques les plus
importantes de la Syrie, qui répondent aux besoins fondamentaux de la
population du pays, comme le pétrole, le gaz, l'agriculture et les ressources
en eau.
Le diplomate iranien a dénoncé le fait que les États-Unis ont pillé ces ressources et les ont vendues en contrebande. « Pouvez-vous imaginer une intervention plus flagrante ? » a-t-il demandé.
Akbari a imputé à la présence américaine dans ces zones tous les problèmes du peuple syrien, notamment les pannes d'électricité et la crise économique du pays. Les déclarations américaines de non-intervention sont « en totale contradiction avec de telles actions », a-t-il souligné.
L’ambassadeur iranien a noté que les États-Unis ont également « sanctionné le gouvernement syrien » et « fourni des armes et des équipements à l’opposition », ce qu’il a décrit comme de véritables exemples d’ingérence.
Il a averti que l'ingérence étrangère en Syrie et la diversité des idées et des mouvements pourraient engendrer l'insécurité dans le pays.
« Nous espérons que Dieu aidera la nation à bénéficier des bénédictions de la sécurité et à surmonter les problèmes », a-t-il déclaré.
Dimanche, des groupes armés, dirigés par le groupe terroriste Hayat Tahrir al-Sham (HTS), ont pris Damas, la capitale syrienne, entraînant la chute du gouvernement du président Bachar Al-Assad.
Peu de temps après, le Premier ministre syrien Muhammad al-Jalali s'est déclaré prêt à « coopérer » avec tout dirigeant élu par le peuple et pour tout processus de transfert de pouvoir.
L'armée américaine stationne depuis longtemps ses forces et ses équipements dans le nord-est de la Syrie, et le Pentagone affirme que ce déploiement vise à empêcher les gisements de pétrole de la région de tomber entre les mains des terroristes de Daech.
Cependant, Damas maintient que ce déploiement vise à piller les ressources naturelles du pays. L’ancien président américain Donald Trump a reconnu à plusieurs reprises que les forces américaines étaient présentes dans ce pays arabe en raison de sa richesse pétrolière.
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