Selon le rapport de l'Agence Internationale de Presse AhlulBayt (ABNA), la conférence intitulée **« Savants religieux : échange d’expériences et nouvelles technologies »** s’est tenue à Dakar, capitale du Sénégal, en Afrique de l’Ouest, avec la participation d’un groupe de prédicateurs religieux sénégalais.
L’invité d’honneur de cette conférence était **l’Ayatollah Reza Ramazani**, secrétaire général de l’Assemblée mondiale AhlulBayt (a.s.), qui s’est rendu dans ce pays à l’invitation de personnalités religieuses sénégalaises.
### La reconnaissance des capacités : une condition essentielle pour une prédication efficace
Lors de cette conférence, l’Ayatollah Ramazani a souligné la nécessité de connaître les capacités dans le domaine de la prédication. Il a déclaré :
> « Nous devons reconnaître les capacités des uns et des autres, afin d’atteindre une compréhension commune des actions à entreprendre, et ensuite passer à la mise en œuvre. Lorsque ces éléments se réunissent, une synergie se crée. »
Le secrétaire général de l’Assemblée mondiale AhlulBayt (a.s.) a ajouté que chaque prédicateur a un rôle important dans le champ de la prédication, et s’adressant aux participants, il a déclaré :
> « En réalité, vous êtes en première ligne pour servir le Coran et les AhlulBayt (a.s.). Un point important à retenir est que dans notre travail de prédication, nous ne devons pas séparer le Coran des enseignements des AhlulBayt (a.s.). Il est essentiel de transmettre ces deux sources ensemble au public. »
### Le Sénégal : un pionnier du développement religieux en Afrique de l’Ouest
Il a qualifié le Sénégal de pays important en Afrique de l’Ouest et a déclaré :
> « De la même manière que le Sénégal progresse dans le domaine économique, il doit aussi progresser sur le plan religieux. Comparez votre situation actuelle à celle d’il y a 45 ans : à l’époque, combien de centres affiliés à l’école des AhlulBayt (a.s.) existaient-ils, et combien en existe-t-il aujourd’hui ? Il est clair que, grâce à la faveur divine, notre mouvement progresse. »
### L’unité de la Oumma islamique : un facteur de puissance
L’Ayatollah Ramazani a poursuivi :
> « Un autre point auquel nous devons accorder de l’attention est l’unité de la communauté islamique. Les ennemis de l’islam cherchent à empêcher cette unité. L’Imam Khomeini (ra) comme l’Imam Khamenei ont toujours insisté sur cette question. Lorsque cette unité se réalisera, elle produira de la puissance, aussi bien politique qu’économique et religieuse. Aujourd’hui, en raison de l’absence d’unité, les musulmans subissent d’énormes injustices économiques. »
### L’injustice mondiale et le rôle de la communauté islamique pour y mettre fin
Le secrétaire général de l’Assemblée mondiale AhlulBayt (a.s.) a évoqué l’injustice dans le monde :
> « La population mondiale est actuellement d’environ huit milliards de personnes. La richesse mondiale devrait être répartie entre toutes les nations, mais ce n’est pas le cas. Voici une statistique choquante : 90 % de la richesse du monde est détenue par seulement 10 % de la population, tandis que les 90 % restants doivent se partager les 10 % restants. Cela signifie injustice, discrimination et oppression. »
Il a ajouté :
> « L’unité de la communauté islamique peut jouer un rôle déterminant pour éliminer cette oppression. Si les pays islamiques du continent africain mettent en commun leurs ressources et les utilisent pour le bien des peuples africains, un grand changement pourra s’opérer. Une unité réelle doit être créée entre les nations musulmanes. Certains cherchent encore à alimenter les divisions, alors que nous avons de nombreux points communs. Ces points communs ne doivent pas être négligés – c’est un point très important. »
Enfin, il a souligné :
> « Nous devons évoluer vers des actions collectives. Actuellement, chaque participant à cette conférence agit individuellement, et nous n’avons pas encore atteint le niveau de travail d’équipe ni de mise en commun des capacités. Nous devons nous fixer de grands objectifs et nous orienter vers ces sommets, en laissant de côté les divergences mineures. »
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