Agence de presse AhlulBayt

la source : ABNA
dimanche

24 décembre 2023

11:25:55
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Les États-Unis perdent quatre alliés clés dans leur coalition sur la mer Rouge

L'Espagne, l'Italie, la France et l'Australie refusent de rejoindre la coalition navale menée par les États-Unis en mer Rouge, ce qui représente un revers pour Washington.

Agence de presse AhlulBayt (ABNA) : Le ministère américain de la Défense (Pentagone) a annoncé mardi la formation d’une coalition navale internationale en mer Rouge pour « protéger la libre navigation » sur cette voie navigable importante, alors que les attaques de missiles et de drones yéménites se multiplient contre les navires à destination d’Israël.

Le Yémen a assuré à plusieurs reprises qu'il garantissait une navigation sûre dans la mer Rouge pour tous les navires, à l'exception de ceux destinés aux ports du régime israélien. Il s'est engagé à poursuivre ses opérations jusqu'à ce qu'Israël mette fin à sa brutale campagne d'agression contre Gaza, qui a coûté la vie à plus de 20 200 civils.

Le Pentagone a déclaré que 20 pays, dont la France, l'Espagne, l'Italie et l'Australie, composent la coalition, appelée Opération Guardian of Prospérité. Cependant, samedi, les quatre pays mentionnés ont officiellement annoncé qu'ils n'interviendraient pas dans la mission.

Le gouvernement espagnol, qui a d'abord opposé son veto à la participation de l'Union européenne (UE) à la soi-disant coalition dirigée par les États-Unis, a donné son accord à l'intégration du club communautaire, mais a assuré qu'il ne rejoindrait pas le groupe naval.

Le ministère espagnol de la Défense a indiqué qu'il ne participerait qu'aux missions menées par l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN) ou aux opérations coordonnées par l'UE, refusant ainsi d'opérer sous l'égide de Washington.

La France, à son tour, a déclaré qu'elle soutenait les efforts visant à garantir la liberté de navigation dans et autour de la mer Rouge et a déclaré qu'elle opérait déjà dans la région. Cependant, Paris a déclaré que ses navires resteraient sous commandement français et n'a pas précisé s'il déploierait davantage de forces navales.

La Défense italienne a également déclaré qu'elle enverrait la frégate Virginio Fasan en mer Rouge pour protéger ses intérêts nationaux, expliquant que cela faisait partie de ses opérations existantes et ne faisait pas partie de la coalition navale dirigée par les États-Unis dans la région.

L’Australie, allié clé des États-Unis, a annoncé à son tour son retrait de la coalition navale susmentionnée.

Le manque de détails et de clarté sur les actions des pays membres de la coalition a accru la confusion parmi les compagnies maritimes, dont certaines ont choisi de détourner leurs routes ou de suspendre leurs accords avec le régime israélien de peur de subir des attaques au Yémen.

Les forces armées yéménites, qui ont exprimé leur soutien à la Résistance palestinienne dans les combats en cours à Gaza, ont mis en garde contre les conséquences catastrophiques qu’aurait toute « folie » de l’Occident contre le Yémen.

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