Agence de presse AhlulBayt (ABNA) : La branche militaire du mouvement
de résistance palestinien Hamas a libéré deux captifs américains pour des «
raisons humanitaires » en réponse aux efforts de médiation du Qatar.
Abou Ubaidah, porte-parole des Brigades Al-Qassam, a déclaré vendredi qu'une mère américaine et sa fille avaient été libérées « pour prouver à la nation américaine et au monde que les allégations formulées par [le président Joe] Biden et son administration fasciste sont fausses et sans fondement. »
Abou Ubaidah a précédemment déclaré que le nombre d'Israéliens capturés lors de l'opération Tempête d'Al-Aqsa était d'environ 250, notant que 200 d'entre eux sont détenus par Al-Qassam tandis que le reste est détenu par d'autres factions de la résistance palestinienne.
Il a noté qu'Al-Qassam a découvert que des captifs de différentes nationalités étaient interrogés, ajoutant que ceux dont il est prouvé qu'ils n'ont aucun lien avec les crimes israéliens seront libérés lorsque les conditions de sécurité le permettront.
Ghazi Hamad, membre du bureau politique du Hamas, a déclaré que la libération de deux captifs américains était un geste de « bonne volonté » de la part du groupe.
« Il s’agit d’un geste de bonne volonté de la part du Hamas pour prouver à toute la communauté internationale que le Hamas n’est pas une organisation terroriste », a-t-il déclaré à Al Jazeera lorsqu’on lui a demandé si le Hamas avait reçu quelque chose en retour.
Hamad a déclaré que le Hamas était prêt à « traiter la question des prisonniers de manière positive », mais que d’abord, les bombardements israéliens sur Gaza devaient cesser. Il a ajouté que le groupe traitait les captifs avec « dignité et respect ».
Le 7 octobre, le mouvement de résistance palestinien Hamas a lancé l'opération Tempête d'Al-Aqsa au plus profond des territoires occupés par le régime israélien en réaction à la profanation récurrente de la mosquée Al-Aqsa à Al-Quds occupée, au blocus de Gaza vieux de 16 ans ainsi que l'intensification des atrocités israéliennes contre les Palestiniens en Cisjordanie occupée.
La campagne a tué au moins 1 500 soldats israéliens et colons et en a blessé plus de 4 800 autres.
Pendant ce temps, Israël a mené des frappes aériennes intensives sur des cibles civiles dans la bande de Gaza, tuant plus de 4 100 Palestiniens à Gaza et en blessant plus de 13 000 autres.
Le régime a également intensifié le siège de Gaza, laissant la ville, qui abrite plus de 2,3 millions de Palestiniens, sans eau, électricité, carburant et Internet.
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