Agence de presse AhlulBayt (ABNA) : Le quotidien hébreu *Maariv* a rapporté, citant son analyste Avi Ashkenazi, que le Mouvement de la Résistance islamique de Palestine (HAMAS) continue de gouverner et de contrôler la bande de Gaza, dix-huit mois après l’invasion aérienne et terrestre israélienne visant à détruire le groupe palestinien.
Malgré les destructions massives et l’occupation de plusieurs zones de l’enclave assiégée par l’armée israélienne, les responsables du régime ont reconnu avoir échoué à atteindre leurs objectifs principaux, notamment la destruction du HAMAS et la libération des 59 otages israéliens.
**Maariv : Israël n’a pu détruire que 25 % des tunnels à Gaza**
Ashkenazi a déclaré que l’armée n’avait détruit qu’environ un quart des tunnels du HAMAS — essentiels à la mise en œuvre des tactiques défensives et offensives du groupe — dans la bande de Gaza, tandis que 75 % des voies souterraines restaient intactes.
De son côté, le quotidien israélien *Haaretz*, citant des sources de sécurité israéliennes, a indiqué que le HAMAS a révisé ses méthodes de combat et évite désormais d’envoyer des forces dans les tunnels, certaines de ces voies souterraines étant passées sous le contrôle de l’armée israélienne. Le rapport ajoute que le groupe palestinien se concentre désormais sur la fabrication de bombes artisanales et d’engins explosifs.
Le rapport ajoute également que le HAMAS est parvenu à recruter et former 40 000 jeunes combattants supplémentaires, ce qui démontre la capacité du mouvement à se reconstruire malgré les agressions israéliennes continues.
Dix-huit mois après le début de la guerre génocidaire israélienne à Gaza, les mouvements de Résistance palestiniens continuent de surprendre Israël, en attaquant les troupes israéliennes déployées dans l’enclave et en lançant des opérations de missiles contre des villes situées en profondeur dans la Palestine occupée.
L’opposition israélienne qualifie la guerre à Gaza d’échec total et accuse le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, de prolonger le conflit afin de garantir sa survie politique.
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