Agence de presse AhlulBayt (ABNA) : Selon un rapport publié par l'agence Fars, un groupe dirigé par l'envoyé spécial des États-Unis pour l'Asie occidentale, Steve Witkoff, estime que, pour convaincre l'Iran d'accepter des restrictions supplémentaires sur son programme nucléaire, des propositions attrayantes dans les domaines économique et sécuritaire doivent être faites afin d'améliorer l'ambiance de confiance.
D'autre part, la faction la plus dure, représentée par le secrétaire d'État américain, Marco Rubio, et certaines figures pro-israéliennes, exige une posture ferme avec des demandes maximalistes et des avertissements sérieux. Ce groupe soutient que toute flexibilité inciterait l'Iran à poursuivre ses programmes nucléaires.
Witkoff et ses alliés ont averti que, si des exigences extrêmes sont formulées, une réaction vigoureuse de la part de Téhéran pourrait entraîner l'effondrement de tout le processus de négociation. Cette préoccupation survient alors qu'un nouveau round de dialogues est prévu pour débuter samedi à Oman.
La position finale de la Maison-Blanche n'a pas encore été définie à ce sujet, mais il semble que la lutte entre ces deux visions génère de sérieux défis pour l’équipe diplomatique américaine.
En 2018, lors de son premier mandat, le président américain Donald Trump a retiré les États-Unis d’un accord antérieur sur le programme nucléaire iranien, connu officiellement sous le nom de Plan d’action global commun (PAGC ou JCPOA, selon son sigle en anglais), et a lancé une campagne de « pression maximale » contre le pays.
Trump a rétabli cette politique hostile après son retour à la Maison-Blanche pour un second mandat en janvier, mais il a depuis exprimé sa volonté de parvenir à un nouvel accord nucléaire, au milieu des rhétoriques et des menaces.
Les délégations de haut niveau d'Iran et des États-Unis se réuniront aujourd'hui à Mascate pour entamer des négociations indirectes sur le programme nucléaire iranien et la levée des mesures coercitives contre le pays perse, à la demande de la Maison-Blanche, qui n'a cependant cessé d'imposer des sanctions à la nation iranienne.
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