Agence de presse AhlulBayt (ABNA) : « Le secrétaire général est très préoccupé par les opérations militaires de l’Inde le long de la ligne de contrôle et de la frontière internationale », a déclaré ce mercredi Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l’ONU, António Guterres.
En appelant à « la plus grande retenue militaire » entre New Delhi et Islamabad, Guterres a souligné que « le monde ne peut pas se permettre une confrontation militaire entre l’Inde et le Pakistan ».
Dans la nuit de ce mercredi, l’Inde a mené une attaque au missile contre plusieurs sites au Pakistan, quelques jours après avoir accusé Islamabad d’une attaque meurtrière dans la partie indienne du Cachemire.
Le Pakistan a annoncé qu’au moins trois personnes ont été tuées et une douzaine blessée lors des attaques de l’Inde contre certaines zones du Pakistan.
Après avoir pris note des attaques aux missiles balistiques, le Premier ministre pakistanais, Shehbaz Sharif, a estimé que son pays avait « pleinement le droit de répondre fermement à cet acte de guerre », confirmant qu’Islamabad est en train de riposter à cette offensive.
Des sources officielles à Islamabad ont confirmé que les Forces armées pakistanaises ont mené des attaques de représailles contre des installations militaires indiennes dans la partie indienne du Jammu-et-Cachemire. En outre, elles ont abattu trois avions de combat indiens.
Selon les rapports, des échanges de tirs intenses se poursuivent entre les forces indiennes et pakistanaises en trois points frontaliers du Cachemire.
La tension entre les deux nations voisines, toutes deux puissances nucléaires, s’est intensifiée après une attaque terroriste dans la région du Cachemire administrée par l’Inde, où 26 touristes ont perdu la vie le 22 avril.
Bien qu’aucun groupe n’ait encore revendiqué la responsabilité de l’attaque, le gouvernement du Premier ministre indien, Narendra Modi, a accusé des groupes militants basés au Pakistan d’en être responsables.
Lundi, le secrétaire général a averti que les tensions entre les deux voisins avaient atteint « leur niveau le plus élevé depuis des années » et a offert ses bons offices pour servir de médiateur entre les deux pays, soulignant qu’ « une solution militaire n’est pas une solution ».
Fin /229
Votre commentaire