21 mars 2025 - 12:56
Le leader avertit : Tout acte hostile contre l’Iran recevra une gifle sévère

Le leader iranien minimise la rhétorique guerrière de l’administration Trump contre l’Iran et avertit que tout acte hostile contre le peuple iranien recevra une réponse sévère.

Agence de presse AhlulBayt (ABNA) : « Les Américains doivent savoir que les menaces contre l’Iran ne les mèneront nulle part. Qu’ils sachent, eux et les autres, qu’ils recevront une gifle sévère s’ils commettent un acte hostile contre la nation perse », a averti ce vendredi l’ayatollah Seyed Ali Khamenei lors d’une réunion avec des centaines de personnes à l’occasion de Nowrouz, le Nouvel An persan, à Téhéran.

L’avertissement de l’ayatollah Khamenei survient près de deux semaines après que le président américain, Donald Trump, a déclaré à Fox Business qu’il avait envoyé une lettre au Leader de la Révolution islamique, demandant un nouvel accord nucléaire avec l’Iran, tout en menaçant le pays d’une possible action militaire en cas d’absence de dialogue.

En pratique, tout en appelant à des négociations, le magnat républicain a relancé la politique dite de « pression maximale » contre l’Iran et a approuvé de nouvelles sanctions visant à stopper la vente de pétrole iranien.

L’ayatollah Khamenei a souligné que la République islamique n’a jamais initié de conflit, « mais si quelqu’un commet un acte hostile [contre le pays] et lance une confrontation, il doit savoir qu’il recevra de sévères gifles ».

Dans une autre partie de son discours, le Leader a souligné que la République islamique d'Iran n'a aucune force auxiliaire dans la région, précisant que le front de la Résistance prend des décisions concernant le soutien à la Palestine de manière indépendante.

« Les politiciens américains et européens commettent une grande erreur en qualifiant les centres de la Résistance dans la région de forces auxiliaires de l’Iran et en les offensant. Le peuple du Yémen a de la motivation, les centres de Résistance dans les pays de la région ont de la motivation. L’Iran n’a pas besoin d’un intermédiaire », souligne-t-il.

Il a souligné que les actes de barbarie commis par « le régime cruel sioniste de l’ennemi ont blessé le cœur de nombreuses nations non musulmanes ».

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