Agence de presse AhlulBayt (ABNA) : Basem Naim a souligné dans une déclaration de dimanche que le Mouvement de la Résistance Islamique de Palestine (Hamas) n’autorisera pas que les discussions ne se transforment en « excuse pour reprendre l’agression et les massacres » après une pause temporaire des attaques israéliennes.
Le haut responsable a confirmé que le Hamas continuera à maintenir son engagement en faveur d’un accord plus large incluant le retrait complet des forces militaires israéliennes de Gaza, la reconstruction de l’enclave et l’établissement d’un État palestinien indépendant avec Al-Qods comme capitale.
Ses commentaires interviennent après l’arrivée samedi d’une délégation du Hamas au Caire pour participer à des négociations menées par l’Égypte et le Qatar.
Naim a qualifié ces discussions de « complexes », citant l’incapacité des acteurs régionaux à faire pression sur Israël et la complicité de la communauté internationale dans la dévastation résultant du conflit.
Dans d'autres commentaires, le haut responsable du Hamas a indiqué que les discussions tenues au Caire se sont concentrées sur l'arrêt de l'agression israélienne, la réouverture des passages frontaliers de Gaza afin de faciliter la fourniture d'aide humanitaire, ainsi que sur la mise en place d'un comité pour gérer la gouvernance pendant la phase d'après-guerre.
Le Hamas a souligné qu'il « accueille favorablement toute proposition si elle garantit un cessez-le-feu permanent, le retrait complet des forces israéliennes de la bande de Gaza, la fin des souffrances de notre peuple palestinien et un accord sérieux d'échange de prisonniers ».
Selon les médias locaux, une délégation palestinienne dirigée par le sous-chef politique du Hamas, Jalil al-Haya, s'est rendue au Caire (capitale égyptienne) dans la continuité des efforts visant à mettre fin au génocide israélien à Gaza.
Le 19 janvier, selon un accord entre le Hamas et le régime sioniste, un cessez-le-feu avait été établi dans la bande de Gaza, mais les forces de ce régime ont repris leurs agressions militaires contre Gaza depuis la mi-mars, violant ainsi les termes de la trêve.
En près d'un mois, Israël a tué plus de 1574 victimes et en a blessé plus de 4115. Le nombre total de morts depuis le début de la guerre génocidaire d'Israël contre Gaza s'élève à 50 944, et 116 156 autres personnes ont été blessées, en majorité des enfants et des femmes, selon le ministère de la Santé de Gaza.
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