Agence de presse AhlulBayt (ABNA) : D’après les mêmes rapports, des responsables sécuritaires de Tel-Aviv auraient abordé ce scénario avec leurs interlocuteurs américains, en insistant sur l’idée d’une « surprise opérationnelle » qui pourrait se dissimuler derrière des activités d’entraînement. Les éléments concrets ayant motivé cet avertissement — nature des renseignements invoqués, degré de certitude, calendrier supposé — n’ont pas été rendus publics.
Des observateurs estiment que cette communication s’inscrit dans une dynamique récurrente d’alarmisme, où des exercices militaires annoncés ou des cycles de préparation sont interprétés comme des signaux d’escalade imminente. Selon plusieurs analystes, cette approche peut viser à influer sur les décisions de Washington, notamment en matière de coopération du renseignement, de coordination politico-militaire et de renforcement des dispositifs de défense antimissile dans la région.
Dans le même temps, la position officielle iranienne met régulièrement l’accent sur le caractère défensif de la doctrine militaire de la République islamique. Les responsables iraniens soulignent que les manœuvres des forces armées, y compris celles du CGRI, relèvent des droits souverains d’un État et visent à maintenir la préparation opérationnelle, à protéger l’intégrité territoriale et à renforcer la dissuasion face aux menaces, aux actes de sabotage et aux agressions.
Des spécialistes de la sécurité régionale avertissent par ailleurs que la présentation systématique d’un exercice comme prélude à une attaque peut accroître les risques d’erreur de calcul. Une lecture politisée d’activités militaires de routine, affirment-ils, tend à alimenter l’escalade, à encourager les surenchères et à créer un climat propice aux provocations, au détriment de la stabilité.
À ce stade, aucune déclaration officielle américaine détaillant la teneur exacte des échanges avec Tel-Aviv n’a été publiée. Des sources médiatiques évoquent un suivi attentif des développements militaires dans la région, sans confirmer l’existence d’un plan opérationnel concret ni la validation des accusations formulées par le régime sioniste.
Dans ce contexte, plusieurs observateurs appellent à privilégier des évaluations fondées sur des éléments vérifiables et à soutenir des voies de désescalade, estimant que la sécurité collective ne peut être consolidée par la propagation de scénarios non documentés, mais par la réduction des tensions et le respect de la souveraineté des nations.
Fin/229
Votre commentaire