Selon franceinfo, ce courrier, truffé d’injures, prévient : « Pas la peine d’en refaire une, elle brûlera vite », et appelle à interdire toute « camii » (mosquée, en turc) dans la commune.
L’attaque ravive un climat d’angoisse au sein de la communauté musulmane locale, déjà marquée par plusieurs actes hostiles depuis décembre 2023. Nihat Sagun, vice-président de l’association, a exprimé sur France 3 son « sentiment de peur et de déception », rappelant que les fidèles « sont des citoyens comme tout le monde ».
L’enquête ouverte après l’incendie de février n’a toujours pas permis d’identifier les auteurs. Face à ces nouvelles menaces, une plainte a été déposée le 29 octobre.
L’avocat de la mosquée, Me Allan Cengiz-Pereira, souligne que les actes anti-musulmans ont augmenté de 75 % au premier semestre 2025, appelant à une réaction judiciaire plus ferme pour endiguer cette recrudescence inquiétante.
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