Agence de presse AhlulBayt (ABNA) : Lors d'un discours prononcé ce samedi au sanctuaire de l'Imam Khomeiny, fondateur de la République islamique d'Iran, Araqchi a déclaré : « Le fondement principal de notre politique étrangère repose sur le principe du rejet de la domination étrangère, y compris celle des États-Unis. »
Il a précisé que « l'un de nos principes dans le débat nucléaire, qui constitue la base de notre approche lors des négociations passées et actuelles, est le rejet de la domination. » Il a ensuite affirmé que l'interdiction de l'enrichissement de l'uranium constitue un acte de domination.
À cet égard, il a remis en question l'argument avancé par les États-Unis selon lequel l'Iran ne devrait pas enrichir l'uranium en raison de craintes concernant la construction d'une arme atomique. « Ils disent que nous ne devons pas enrichir, c'est un acte de leur domination. Ils disent qu'ils sont préoccupés... Ils n'ont pas le droit de priver le peuple iranien et les générations futures de leurs droits que le droit international leur accorde, simplement parce qu'ils sont préoccupés », a-t-il souligné.
Araqchi a également déclaré : « S'il s'agit d'armes nucléaires, nous les rejetons. Nous avons été et sommes les porte-drapeaux du rejet des armes nucléaires. Nous partageons cette position avec eux (les Américains). Bien qu'ils se soient également engagés à rejeter les armes nucléaires et à éliminer les leurs en vertu du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP), ils n'ont jamais respecté cet engagement. Au contraire, ils agissent de manière opposée. »
En conclusion, il a affirmé que l'énergie nucléaire est un droit inaliénable du peuple iranien et, dans ce cadre, la délégation iranienne mène des dialogues indirects avec la partie américaine.
Depuis la première quinzaine d'avril dernier, l'Iran et les États-Unis ont tenu cinq séries de discussions visant à parvenir à un accord sur le programme nucléaire iranien et à lever les sanctions imposées à Téhéran.
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