« Le domaine des satellites d'observation a connu une avancée majeure l'année dernière grâce au premier lancement, résultat des efforts et des capacités du secteur privé du pays », a déclaré Hasan Salarieh, directeur de l'Organisation spatiale iranienne.
Le premier contrat pour la fourniture d'images via des satellites nationaux a été signé avec l'entreprise iranienne Omid Faza. Après le lancement du premier modèle, un second a été conçu en tirant parti des leçons apprises, avec des modifications et des améliorations dans le contrôle d'état, la génération d'images, l'échange de données et les algorithmes nécessaires.
Selon Hosein Shahrabi, directeur exécutif d'Omid Faza, la version améliorée du satellite Kosar, qui sera bientôt lancée, est une combinaison des missions Kosar 1 et Hodhod. Elle effectuera des missions de télédétection et d'Internet des objets.
« Les problèmes techniques identifiés lors du lancement précédent ont été résolus dans cette version, et jusqu'à présent, nous avons atteint les spécifications techniques souhaitées lors des tests effectués. Nous espérons terminer avec succès les tests finaux avant le lancement », a-t-il ajouté.
Le satellite pèse environ 35 kilogrammes et atteint 50 kilogrammes avec ses accessoires. Il sera placé en orbite héliosynchrone à une altitude de 500 kilomètres.
Concernant le temps de construction des trois satellites de l'entreprise, Shahrabi a déclaré que Kosar 1 a été construit en environ 4 ans, Hodhod en 2 ans, et la version améliorée de Kosar en moins d'un an. « Nous sommes même prêts à construire les prochains modèles en moins de 6 mois. Actuellement, nous attirons des clients, et notre plan est de préparer les deuxième et troisième versions de cette génération dans un délai moyen de moins de 6 mois », a-t-il précisé.
L'Iran est l'une des 11 nations dans le monde capables de concevoir, fabriquer et lancer des satellites dans l'espace, malgré les sanctions économiques unilatérales imposées par les États-Unis.
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