Agence de presse AhlulBayt (ABNA) : « La nation iranienne connaît bien ses amis et ses ennemis, et le président des États-Unis se trouve au centre de l’hostilité envers le peuple iranien », a souligné ce jeudi le général de division Hossein Salami, lors du premier anniversaire des « Martyrs du Service » à Téhéran, la capitale iranienne.
Il a également insisté sur le fait que Trump a imposé des sanctions contre le peuple iranien, cherchant à empêcher que les médicaments parviennent aux patients de ce pays.
En faisant allusion aux accusations de Trump contre le peuple iranien lors de sa tournée dans les pays arabes ces derniers jours, il a qualifié de « forte opération psychologique » les déclarations de Trump visant à « décevoir et désillusionner la chère nation iranienne par ses paroles ».
Il a souligné que le peuple iranien considère Trump comme « l’assassin » de son héros national le plus aimé et grand, l’ancien commandant de la Force Qods du CGRI, le lieutenant général martyr Qassem Soleimani.
En rappelant les déclarations du dirigeant américain sur le peuple iranien, le commandant en chef du CGRI s’est adressé à Trump en affirmant : « Il y a quelques années, vous avez qualifié le peuple iranien de terroriste et déclaré que l’Iran était une nation terroriste. Comment prétendez-vous maintenant vous présenter comme ami de ce même peuple ? »
En ce qui concerne le rôle de Washington dans le coup d’État de 1953 et le renversement du gouvernement du Premier ministre iranien Mohamad Mossadegh, il a déclaré que « le peuple iranien garde des souvenirs douloureux de la sombre domination oppressive des États-Unis sur sa terre. Vous avez commencé par un coup d’État le 19 août 1953, et durant l’ère Pahlavi, vous avez humiliant imposé votre volonté sur le destin politique de la nation iranienne, pillé ses richesses matérielles et tenté de remplacer les valeurs et fondements de sa culture religieuse par des symboles démoniaques ».
En évoquant les guerres psychologiques et les sanctions des États-Unis contre le peuple iranien après la victoire de la Révolution islamique en 1979, il a souligné que les Américains ont mené de nombreuses opérations pour « soumettre la nation iranienne à leur volonté politique ». « Vous ne connaissez ni la nation iranienne ni le système islamique », a-t-il ajouté.
Il a insisté sur le fait que « ce qui existe dans votre imagination mentale et ce qui existe dans la réalité en Iran sont aussi éloignés que la terre et le ciel ».
Mardi, le président américain Donald Trump a comparé à Riyad, la capitale saoudienne, la situation économique de l’Iran sous de sévères sanctions à celle de l’Arabie Saoudite qui, selon lui, « a transformé les déserts arides en terres agricoles fertiles », et a offert à Téhéran « une nouvelle voie, bien meilleure, vers un avenir beaucoup plus prometteur et porteur d’espoir ».
En réponse aux diffamations de Trump sur l’économie de la République islamique, également condamnées mercredi par le ministre iranien des Affaires étrangères, Seyed Abas Araqchi, le président iranien Masoud Pezeshkian a dénoncé que la nation iranienne est « victime des sanctions et du terrorisme économique » des États-Unis.
Il a souligné que « depuis 47 ans, ils ont tout fait pour soumettre ce régime et ce peuple, mais ils n’ont pas pu et ne pourront pas. Les menaces lancées aujourd’hui contre l’Iran n’ont aucun effet sur la volonté de la nation », a insisté le président iranien.
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