Agence
de presse AhlulBayt (ABNA) : "Certains gouvernements occidentaux ont évité
de condamner cet acte terroriste, qui viole clairement les lois et conventions
internationales, et en continuant à soutenir les crimes des sionistes, ils
n'exigent que de la modération de la part de l'Iran", a dénoncé le
ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir Abdolahian lors d'une
conversation téléphonique avec son homologue australienne, Penny Wong.
Le ministre iranien des Affaires étrangères a également souligné la nécessité de faire pression sur le régime israélien pour qu'il mette fin à la guerre, au génocide et à la famine du peuple palestinien à Gaza.
De son côté, la ministre australienne des Affaires étrangères a indiqué qu'elle comprenait l'inquiétude de la République islamique d'Iran face à l'attaque israélienne contre la section consulaire de son ambassade à Damas, la capitale de la Syrie, et a demandé à l'Iran de faire preuve de retenue.
Le dirigeant australien a également exprimé son inquiétude face à la montée des tensions, aux contre-mesures et à l'expansion de la guerre avec des conséquences incontrôlables au-delà de la tolérance de la région.
Au cours de l'entretien téléphonique, les deux parties, en plus d'aborder les derniers événements dans la région, notamment la situation en Palestine, ont échangé des points de vue sur les relations bilatérales.
En soulignant l'importance des consultations politiques et du renforcement des mécanismes de consultation entre les deux pays, le chef de la diplomatie iranienne a souligné l'effort conjoint visant à éliminer les obstacles existants dans le processus de développement et d'expansion des relations entre Téhéran et Canberra.
Le 1er avril, des avions militaires israéliens ont bombardé la section consulaire de l'ambassade iranienne à Damas, la capitale de la Syrie. L'attaque a fait 13 morts, dont sept membres du Corps des Gardiens de la révolution islamique (CGRI), dont deux commandants de haut rang, qui effectuaient une mission consultative en Syrie.
À plusieurs reprises, les principales autorités politiques et militaires iraniennes ont souligné la nécessité de légitime défense pour punir le régime israélien pour avoir mis en danger le principe de l'immunité diplomatique avec son attaque criminelle contre la légation diplomatique iranienne à Damas.
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