Agence
de presse AhlulBayt (ABNA) : "La République islamique d'Iran a
exprimé son ferme soutien au processus électoral démocratique et aux
institutions constitutionnelles du Venezuela et rejette l'ingérence américaine
dans les affaires intérieures de ce pays", a déclaré dimanche le
porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanani, dans
un communiqué compte réseau X.
Le diplomate persan a également appelé la communauté internationale à accompagner et à apporter le soutien nécessaire au processus électoral « légitime et légal » du pays bolivarien prévu le 28 juillet prochain.
"La République islamique d'Iran considère que, pour respecter le droit à la souveraineté nationale et le droit des nations à participer au processus politique, tous les pays doivent fournir l'accompagnement et le soutien nécessaires au processus électoral légitime et légal au Venezuela", a déclaré Kanani.
Le ministre vénézuélien des Affaires étrangères, Yvan Gil, a salué le ferme soutien de Téhéran au processus électoral du Venezuela et a déclaré que cela montre l'étroite « fraternité » entre les deux pays. "Le Venezuela salue un geste important de fraternité entre nos pays et d'adhésion sans restriction à la légalité internationale", a déclaré Gil dans son compte X.
Le message de soutien de Téhéran intervient alors que les États-Unis ont recours au chantage politique et menacent de renforcer le blocus économique, commercial et financier contre le Venezuela pour s'immiscer dans l'élection présidentielle du 28 juillet en faveur de la droite.
Le 27 octobre, le gouvernement américain a exprimé dans un communiqué sa « profonde préoccupation » face au refus du corps électoral vénézuélien d'enregistrer certains candidats de l'opposition, dont María Corinna Machado, accusée d'avoir dirigé un plan d'assassinat contre le président Nicolas Maduro. Ceci malgré le fait que sur les 13 candidats confirmés par le Conseil national électoral (CNE), 12 sont issus de l’opposition et un est Maduro.
Caracas accuse Washington de vouloir ignorer les élections présidentielles et de soutenir les projets déstabilisateurs de certains secteurs de la droite du pays.
Maduro, à son tour, a critiqué le gouvernement américain pour avoir menacé de renforcer les sanctions et le blocus économique contre le Venezuela et a appelé la nation vénézuélienne à donner une « leçon de rébellion » aux États-Unis « arrogants », qui se croient « propriétaires du pays » le monde. »
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