Agence
de presse AhlulBayt (ABNA) : « Ils ont tenté d’arrêter et d’isoler l’Iran par
le biais de sanctions, mais les 11 lancements ont contrecarré à la fois les
sanctions [anti-iraniennes] et le plan visant à isoler l’Iran », a déclaré le
président persan Seyed Ebrahim Raissi, faisant référence aux lancements réussis
de 11 satellites durant son mandat.
S'exprimant lors d'une conférence célébrant la Journée nationale de la technologie aérospatiale, à Téhéran (la capitale), Raissi a souligné que le développement des activités dans l'espace génère puissance et richesse pour le pays.
Le président persan a souligné que les résultats obtenus grâce aux efforts des jeunes, des experts et des forces armées iraniennes sont en fait la manifestation du slogan « Nous pouvons ».
Raissi a confirmé qu'en croyant en cette devise, les experts iraniens ont transformé les sanctions et les menaces en opportunités, et que l'Iran fait désormais partie des 10 premiers pays au monde en matière de technologie aérospatiale.
Le président a noté que l'Iran utilise les technologies spatiales dans plusieurs secteurs, notamment l'agriculture, la gestion de l'eau et des ressources naturelles, l'identification des gisements minéraux et la sécurité des frontières.
Lors d'une visite à une exposition de l'industrie aérospatiale iranienne, Raissi a également souligné les dernières réalisations des scientifiques du pays, telles que les satellites Zafar-II et Nahid-II et le remorqueur spatial Saman-I, un vaisseau spatial utilisé pour transférer des marchandises entre différentes orbites.
La semaine dernière, l'Iran a franchi une nouvelle étape importante dans le domaine du développement spatial, réussissant pour la première fois à placer simultanément en orbite trois satellites, appelés Mahda, Keyhan-2 et Hatef-1. Tous ces systèmes ont été développés et fabriqués par des experts iraniens.
Le satellite de recherche Mahda a été placé sur des orbites elliptiques avec des altitudes minimale et maximale de 450 km et 1 100 km au-dessus de la surface de la Terre, ce qui en fait le premier satellite iranien à être placé sur une orbite spatiale à une altitude supérieure à 1 000 km grâce à sa haute altitude niveau technologique.
Ils ont été envoyés dans l’espace par la fusée de transport Simorq (phénix, en français), de fabrication nationale. Simorq est une fusée à deux étages fonctionnant au carburant liquide. Il a un diamètre de 2,4 mètres et une masse au lancement de 80 tonnes. La première génération du transporteur de satellites était capable de transporter des satellites de communication et de détection pesant jusqu'à 100 kg sur des orbites à environ 500 km au-dessus de la Terre.
De même, le 20 janvier, lorsque l'Agence spatiale iranienne a annoncé qu'elle avait réussi à placer un satellite de fabrication nationale, appelé Soraya, sur une orbite à une altitude de 750 kilomètres (460 miles) au-dessus de la surface de la Terre, via le porte-satellites suborbital « Qaem 100 ».
La République islamique d'Iran est le seul pays de la région de l'Asie occidentale à avoir connu un développement dans le domaine de la fabrication de lanceurs de satellites, ayant déjà lancé plusieurs satellites en orbite de manière indépendante.
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