Agence de presse AhlulBayt

la source : ABNA
vendredi

28 avril 2023

07:14:35
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Les États-Unis imposent de nouvelles sanctions contre les services de renseignement iraniens et russes

Les États-Unis annoncent de nouvelles sanctions contre les renseignements iraniens et russes, les accusant de détenir « injustement » des citoyens américains.

Agence de presse AhlulBayt (ABNA) : Par le biais d'un communiqué publié ce jeudi, le département du Trésor américain a annoncé des sanctions à l'encontre de quatre hauts responsables du service de renseignement du Corps des Gardiens de la révolution islamique (CGRI) d'Iran, sous prétexte de "leur participation à la détention injuste d'au moins un agent américain" citoyen à l'étranger."

La liste des individus iraniens sanctionnés comprend Ruhollah Bazqandi, un agent du renseignement du CGRI ; le commandant du CGRI Mohamad Kazemi ; ainsi que Mohamad Mehdi Sayari, chef adjoint du Corps, et général adjoint de brigade du Corps, Hasan Mohaqeqi.

Les autorités iraniennes ont rejeté à plusieurs reprises l'arrestation de ressortissants d'autres pays à des fins politiques, affirmant que certains des citoyens qui, selon les États-Unis, ont été détenus à tort ont été accusés d'espionnage.

De même, les États-Unis ont imposé de nouvelles sanctions contre le Service fédéral de sécurité russe (FSB, pour son sigle en russe) "pour son implication dans la détention injustifiée d'au moins un citoyen américain à l'étranger".

"L'action d'aujourd'hui est dirigée contre les hauts responsables et les services de sécurité de l'Iran et de la Russie, qui sont responsables de la prise d'otages ou de la détention injuste de citoyens américains à l'étranger", commente le sous-secrétaire américain au Trésor chargé du terrorisme et du renseignement financier, Brian Nelson, dans un communiqué.

Le 30 mars, le FSB a arrêté le citoyen américain Evan Gershkovich, correspondant du journal local The Wall Street Journal, dans la ville russe d'Ekaterinbourg, alors qu'il tentait « d'obtenir des informations classifiées ».

En ce sens, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zajarova, a indiqué que la journaliste "n'est pas la première Occidentale célèbre à être prise en flagrant délit".

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