Agence de presse AhlulBayt (ABNA) : À l’issue de sa mission annuelle sur le terrain à Amman, une commission des Nations Unies sur la Palestine a dénoncé qu’ « Israël continue d’infliger des souffrances inimaginables aux personnes vivant sous son occupation, tout en accélérant la confiscation des terres dans le cadre de ses ambitions coloniales plus larges ».
« Ce à quoi nous assistons pourrait bien être une autre Nakba », alerte la commission dans un rapport publié vendredi. La Nakba (catastrophe, en arabe) est le terme utilisé par les Palestiniens pour décrire l’exode d’environ 760 000 d’entre eux, forcés de quitter leurs terres lorsque Israël a usurpé leurs territoires pour fonder son faux État en 1948.
Le rapport souligne que les actions du régime israélien reflètent une politique d’expansion territoriale visant à remplacer les communautés palestiniennes par des colons israéliens.
Selon la commission, les témoignages recueillis montrent également que le recours à la torture et à d’autres traitements ou peines cruels, inhumains ou dégradants, y compris la violence sexuelle, constitue une pratique systématique de l’armée et des forces de sécurité israéliennes, largement répandue dans les prisons et camps de détention militaires israéliens.
Il a également affirmé qu’Israël « bénéficie d’une impunité totale pour commettre des crimes et ne sera jamais tenu responsable de ses actions, politiques et pratiques dans les territoires palestiniens occupés », y compris dans les hauteurs du Golan occupées.
L’organisme a insisté sur le fait que l’occupation doit cesser et a exhorté les États influents à utiliser « toute la pression politique et économique » pour contraindre le gouvernement israélien à mettre fin à ses politiques illégales.
De son côté, le Comité des Nations Unies pour l’élimination de la discrimination raciale a dénoncé l’interruption de l’aide alimentaire et a demandé un accès humanitaire immédiat ainsi qu’un cessez-le-feu durable, avertissant des conséquences catastrophiques pour la population civile.
Israël entrave totalement l’acheminement de denrées alimentaires, de médicaments et de fournitures vitales vers la bande de Gaza depuis le 2 mars dernier, en dépit des dénonciations répétées de la communauté internationale.
Cette déclaration a été publiée quelques heures après que l’organisation World Central Kitchen a annoncé qu’elle était contrainte de fermer les dernières cantines sociales qu’elle gérait à Gaza, faute de nourriture.
Au total, le régime sioniste a tué 52 787 Palestiniens et en a blessé environ 119 349 dans la bande de Gaza depuis octobre 2023.
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