Agence de presse AhlulBayt (ABNA) : Selon le journal américain Wall
Street Journal, le directeur de la Central Intelligence Agency (CIA)
américaine, William Burns, qui était en visite à Riyad, la capitale saoudienne,
à un moment non révélé cette semaine pour évoquer la coopération en matière de
renseignement, s'est plaint au prince héritier saoudien Mohamad bin Salman
(MBS) que Washington "se sent surpris par le rapprochement de Riyad avec
l'Iran et la Syrie".
De cette manière, Burns a exprimé la frustration du pays nord-américain d'être exclu des développements régionaux, ajoute le rapport.
Le 10 mars, et après plusieurs mois de négociations, dans un communiqué publié à Pékin (capitale chinoise), l'Iran et l'Arabie saoudite ont officiellement annoncé un accord pour reprendre leurs relations diplomatiques et rouvrir ambassades et représentations dans un délai maximum de deux mois.
Les ministres des Affaires étrangères de l'Iran et de l'Arabie saoudite, Hossein Amir Abdolahian et Faisal bin Farhan, respectivement, se sont rencontrés jeudi à Pékin, en Chine, pour marquer le rétablissement officiel des relations.
Les liens entre le royaume d'Arabie saoudite et la République islamique se sont tendus ces dernières années en raison de profondes divergences sur certaines questions régionales. L'Iran, à son tour, a désigné les États-Unis et leur programme d'ingérence et de déstabilisation dans la région comme la principale raison des conflits entre Téhéran et Riyad.
Le rapprochement entre Téhéran et Riyad est perçu comme un revers majeur et un coup porté à Israël et aux États-Unis, les deux principaux ennemis de l'Iran. Les pays de la zone ont unanimement salué l'accord et assuré qu'il apporterait la paix et la stabilité à l'Asie occidentale, en proie à des décennies de conflits et d'ingérence des États-Unis et de leurs alliés occidentaux.
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