Lundi 7 février, les États-Unis ont approuvé une éventuelle vente de 100 millions de dollars d'équipements et de services à Taïwan pour « soutenir, entretenir et améliorer » son système de défense antimissile Patriot. La Chine, qui considère Taïwan comme faisant partie intégrante de ses territoires, s'oppose régulièrement aux ventes d'armes par les États-Unis, un sujet qui ravive les tensions sino-américaines.
Une déclaration de l'Agence américaine de coopération en matière de sécurité et de défense (Defense Security Cooperation Agency) a déclaré avoir remis la certification requise pour notifier le Congrès après l'approbation du département d'État pour une vente qui avait été demandée par l'ambassade de facto de Taïwan à Washington.
Les mises à niveau du système de défense antiaérienne Patriot « contribueraient à améliorer la sécurité du destinataire et aideraient à maintenir la stabilité politique, l'équilibre militaire, économique et le progrès dans la région », a déclaré l’Agence dans un communiqué.
Les principaux contractants seraient Raytheon Technologies (RTX.N) et Lockheed Martin (LMT.N).
Le ministère taïwanais des Affaires étrangères a déclaré qu'il « se félicitait vivement » de la décision.
« Face à l'expansion militaire et aux actions provocatrices continues de la Chine, notre pays maintiendra sa sécurité nationale avec une défense solide et continuera à approfondir le partenariat de sécurité étroit entre Taïwan et les États-Unis », a-t-il déclaré dans un communiqué.
À Pékin, le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Zhao Lijian, a exprimé les vives oppositions du ministère à ce propos. « La Chine prendra des mesures appropriées pour protéger fermement sa souveraineté et ses intérêts », a-t-il souligné devant un parterre de journalistes.
La Chine a déjà imposé des sanctions à Lockheed Martin et à d'autres sociétés américaines pour avoir vendu des armes à Taïwan.
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