6 décembre 2025 - 22:09
Source: ABNA
L'Égypte souligne son soutien au Liban pour mettre fin aux agressions sionistes

Le ministre égyptien des Affaires étrangères, faisant référence au plein engagement du Liban envers les dispositions de l'accord de cessez-le-feu, a souligné le soutien du Caire à toute voie diplomatique qui conduirait à la cessation des agressions du régime sioniste contre le Liban et à l'atteinte de la stabilité.

Selon l'agence de presse Abna, citant le site web Al-Nashra, dans le contexte des récents développements au Liban, notamment les controverses liées à la nomination d'un diplomate de ce pays à la tête de la délégation libanaise au sein du comité de mécanisme (supervisant l'application du cessez-le-feu), Badr Abdel Ati, le ministre égyptien des Affaires étrangères, a souligné le soutien du Caire à toute voie qui mènerait à la désescalade des tensions.

Le ministre égyptien des Affaires étrangères a déclaré dans une interview accordée à la chaîne libanaise LBCI : « Nous soutenons toute voie diplomatique et politique qui élimine la menace d'agression contre le Liban et conduit à la stabilité. »

Il a ajouté : « Il existe un accord de cessez-le-feu entre le Liban et Tel Aviv qui a été signé l'année dernière, et le Liban a pleinement respecté ses dispositions. »

Ce responsable égyptien a souligné : « La partie libanaise est totalement sérieuse quant à la mise en œuvre de l'accord de cessez-le-feu, et nous coopérons avec la partie américaine pour réduire les tensions et nous concentrer sur la voie diplomatique afin de soutenir le plan du gouvernement. »

Il est à noter que, depuis plusieurs mois, sous l'incitation directe des États-Unis, l'Égypte est entrée dans le dossier libanais. Alors qu'elle avait précédemment proposé un plan pour traiter la question des armes au Liban sous le titre « non-utilisation de ses armes par le Hezbollah », la semaine dernière, Le Caire a adopté un ton menaçant envers les Libanais, et la délégation égyptienne au Liban a averti le pays qu'en cas de non-satisfaction des demandes des États-Unis et d'Israël, notamment concernant le désarmement du Hezbollah, un scénario dangereux serait conçu contre le Liban.

Cependant, les nouvelles déclarations du ministre égyptien des Affaires étrangères et son insistance sur le soutien au Liban sont survenues après que la présidence libanaise ait nommé, à la fin de la semaine dernière, Simon Karam, l'ancien ambassadeur du pays aux États-Unis, à la tête de la délégation libanaise lors des réunions du comité supervisant l'application du cessez-le-feu.

La nomination d'une personnalité civile à la tête de la délégation libanaise lors des réunions du comité susmentionné a été accompagnée de nombreuses controverses, et les sionistes ont notamment tenté de la présenter comme faisant partie de la normalisation des relations.

Des sources libanaises ont rapporté que la délégation de ce pays, lors de la réunion de mercredi dernier, a adhéré au principe de non-négociation directe avec l'ennemi.

Les sources mentionnées ont déclaré : « De même, la présence d'une personnalité civile, à savoir Simon Karam, au sein de la délégation libanaise n'est pas une question surprenante ou inattendue ; car depuis octobre dernier, les responsables américains avaient fait état de l'accord des autorités libanaises pour la présence de civils dans la délégation de ce pays et l'élargissement du travail du comité de supervision de l'application du cessez-le-feu à des questions techniques telles que la libération des prisonniers libanais et la démarcation des frontières. »

Benjamin Netanyahu, le Premier ministre du régime d'occupation, a affirmé que « cette réunion a conduit à un accord pour l'élaboration d'idées visant à accroître la coopération économique entre le Liban et Israël après le désarmement du Hezbollah. »

En réaction à ces affirmations de Netanyahou, une source libanaise éminente, s'adressant au journal Al-Jumhuriya, a condamné ces allégations et a déclaré qu'aucune négociation politique ou économique directe ni aucune mesure vers la normalisation des relations avec Tel Aviv n'avait eu lieu lors de la réunion du comité de mécanisme, et que la nomination d'un chef civil à la délégation libanaise ne signifiait pas se plier aux exigences des sionistes.

Votre commentaire

You are replying to: .
captcha