Agence de presse AhlulBayt (ABNA) : Le coordinateur adjoint de l'armée de la République islamique d'Iran, l'amiral Habibullah Sayari, a souligné mardi la diplomatie maritime et déclaré que "l'établissement de la sécurité doit être la responsabilité des pays de la région et la présence d'autres forces n'est pas nécessaire".
"Iran possède une telle capacité de combat en mer qu'il peut établir seul sa propre sécurité ainsi que celle des autres pays de la région", a assuré l'amiral Sayari.
En référence à l'exercice trilatéral entre l'Iran, la Chine et la Russie, il a souligné que "la présence de la Chine et de la Russie, les deux plus grands pays du monde, avec un pouvoir naval élevé, accepte l'Iran comme pivot, ce qui montre que notre puissance navale a considérablement augmenté et que nous avons même la capacité d'établir la sécurité dans la région par nos propres moyens", a-t-il précisé.
Selon le militaire persan, les pays, qu'ils aient ou non un accès à la mer, réfléchissent à l'utilisation optimale de la mer, tandis que l'Iran dispose de nombreuses ressources maritimes, surtout parce qu'il a un accès à la mer depuis le nord et le sud.
"Plus de 90 % des exportations et importations dans les pays ayant accès à la mer se font par voie maritime, et la sécurité des routes maritimes est très importante", a affirmé Sayari.
Il a précisé que les lignes de communication dans le sud de l'Iran et l'accès aux eaux internationales sont très importants, ces zones ayant également été attaquées par des pirates. Il a souligné qu'il est essentiel de maintenir la sécurité afin que les pétroliers et les navires commerciaux iraniens puissent traverser cette zone en toute sécurité, sans que le cycle économique du pays ne soit affecté.
Le cinquième exercice naval conjoint, intitulé « Security Belt 2025 » (Ceinture de sécurité 2025), a lieu depuis lundi dans le nord de l'océan Indien, avec la participation de groupes navals de l'Iran, de la Russie et de la Chine, ainsi que de ceux de l'Azerbaïdjan, de l'Afrique du Sud, d'Oman, du Kazakhstan, du Pakistan, du Qatar, de l'Irak, des Émirats arabes unis et du Sri Lanka, en tant qu'observateurs.
Les manœuvres revêtent une importance particulière étant donné que l'océan Indien et la mer d'Oman sont considérés comme des zones clés du commerce mondial, et de nombreux pays naviguent dans cette région. Par conséquent, maintenir la sécurité maritime de cette région est vital.
À ce sujet, l'amiral Sayari a souligné que l'envoi d'observateurs de 15 pays à cet exercice « renforce l'autorité maritime des pays de la région et envoie un message clair selon lequel nous n'avons pas besoin de l'aide d'autres ».
« Cet exercice a pour objectif de contrer les opinions négatives des pays arrogants et montre l'amélioration du pouvoir maritime des pays de la région », a conclu Sayari, en soulignant la vision positive des pays extrarégionaux.
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