Agence de presse AhlulBayt (ABNA) : L'ONG Observatoire Syrien des Droits de l'Homme (OSDH), basée au Royaume-Uni, a révélé ce chiffre et a affirmé que la communauté alaouite est la cible de "meurtres de masse systématiques et d'exécutions sur le terrain".
L'ONG a également averti que la vague de violence se poursuit malgré le fait que le gouvernement de facto, dirigé par le leader militant Abu Mohamad Al-Golani, ait annoncé lundi la fin des attaques contre les communautés alaouites dans les villes de Lattaquié, Tartous, Hama et Homs — des villes que les autorités actuelles considèrent comme loyales au gouvernement renversé de Bachar Al-Assad.
L'OSDH a documenté, rien que mardi, le meurtre de 132 civils alaouites, avec 72 morts signalées à Tartous et 60 à Lattaquié.
Les rapports de terrain indiquent que des dizaines de massacres ont été commis, avec des familles entières exécutées, leurs maisons incendiées et des communautés déplacées de force. La violence a éclaté le 6 mars, lorsque des groupes armés de résistance populaire loyaux à Al-Assad se sont rebellés pour défendre la minorité alaouite contre les attaques sectaires sanglantes des forces du gouvernement actuel.
Les Nations Unies ont condamné la vague de violence sur les côtes de la Syrie et ont demandé aux autorités syriennes à Damas le compte des membres des forces de sécurité et de défense impliqués dans des exécutions extrajudiciaires, en avertissant que l'impunité déstabiliserait encore davantage la fragile transition de la Syrie.
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