Agence de presse AhlulBayt (ABNA) : Les chaînes de télévision
israéliennes ont diffusé jeudi des vidéos montrant des dizaines de Palestiniens
en sous-vêtements, les yeux bandés, sous la garde de soldats israéliens dans la
bande de Gaza, provoquant une vive polémique sur les réseaux sociaux.
Les internautes ont immédiatement publié qu'après avoir enlevé des dizaines de Palestiniens dans une école des Nations Unies à Beit Lahia, au nord de la bande de Gaza, des soldats israéliens les avaient déshabillés et transférés dans une base militaire.
Parmi les personnes arrêtées, témoins des événements, journalistes et proches ont reconnu la reporter Diaa Al-Kahlout, correspondante à Gaza du New Arab.
Ce site d'information basé à Londres indiquait dans X « que l'occupation israélienne a arrêté des dizaines de Gazaouis, dont le correspondant du New Arab dans la bande de Gaza ».
Un article paru dans la publication anglophone The New Arab affirme que son journaliste fait partie des « dizaines de Gazaouis détenus par l'armée israélienne à Gaza et (qui) ont été forcés de se déshabiller ». Ils ont ensuite été « fouillés et humiliés avant d’être emmenés vers un lieu inconnu », selon des témoins oculaires, ajoute le site.
Certains utilisateurs de l'espace virtuel ont publié des images du transport de ces hommes nus dans des voitures de l'armée israélienne vers un lieu inconnu.
Les activistes des médias sociaux ont condamné cette « opération de massacre » israélienne à Gaza et ont souligné que les actions des sionistes sont similaires à celles des forces américaines dans la prison d’Abu Ghraib en Irak.
Selon le compte X de Palestine Today, le régime israélien utilise des photos de civils palestiniens détenus et les fait passer pour des combattants du Hamas pour montrer sa victoire militaire. « Les combattants du Hamas et des autres factions palestiniennes marchent en très petits groupes, ils ne marchent pas en grands groupes », explique-t-il.
Selon le ministère de la Santé de Gaza, environ 17 177 personnes ont perdu la vie dans l'enclave côtière à la suite des bombardements lancés par l'armée israélienne depuis le 7 octobre dernier, parmi lesquels 350 Palestiniens sont morts au cours des dernières 24 heures.
L'information indique que parmi les victimes, 70 pour cent sont des femmes et des enfants, ajoutant que plus de 46 000 personnes ont été blessées.
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