Agence de presse AhlulBayt (ABNA) : Les chaînes de télévision
israéliennes ont diffusé jeudi des vidéos montrant des dizaines de Palestiniens
en sous-vêtements, les yeux bandés, sous la garde de soldats israéliens dans la
bande de Gaza, provoquant une vive polémique sur les réseaux sociaux.
Les internautes ont immédiatement publié qu'après avoir enlevé des dizaines de Palestiniens dans une école des Nations Unies à Beit Lahia, au nord de la bande de Gaza, des soldats israéliens les avaient déshabillés et transférés dans une base militaire.
A ce propos, dans un entretien exclusif avec la chaîne iranienne arabophone Al-Alam, Rami Abdu, directeur de l'Observatoire euro-méditerranéen des droits de l'homme, une ONG basée à Genève, a expliqué que les événements dans ces écoles sont surveillés depuis quelques jours, plusieurs jours et que ces écoles où se sont réfugiés les réfugiés sont sous la supervision de l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA).
Les scènes brutales publiées par les forces israéliennes traitant et dépouillant les citoyens palestiniens montrent que les occupants se comportent comme des nazis, a souligné le haut responsable de l'Observatoire euro-méditerranéen des droits de l'homme.
De même, il a révélé que les forces d'occupation ont assiégé ces écoles ces derniers jours, de sorte qu'elles ont à peine accès à l'eau potable.
Il a également ajouté que les tireurs d'élite israéliens ciblent toute personne qui quitte ces écoles ou fait le moindre mouvement, et que les attaques contre les écoles de réfugiés se poursuivent.
Rami Abdu a déclaré que les forces d'occupation ont bombardé ces écoles et détruit leurs murs et, sous la pluie de balles, elles ont demandé aux personnes à l'intérieur des écoles, y compris les enfants, de partir et de se rendre. Les soldats israéliens ont forcé ces civils et parfois des militants occupant des postes importants, notamment des journalistes, des universitaires et des médecins, à se déshabiller.
Le régime usurpateur tente de prétendre, dans un programme de propagande, qu'il contrôle les résistants, alors que toutes les personnes détenues étaient des civils.
Selon Rami Abdul, l'Observatoire des droits de l'homme a enregistré le meurtre de certaines personnes, mais le processus de vérification est toujours en cours.
De même, il a déclaré que tous les détenus avaient été emmenés dans des zones sous contrôle d'occupation et déshabillés, harcelés, battus et agressés.
Selon le ministère de la Santé de Gaza, environ 17 177 personnes ont perdu la vie dans l'enclave côtière à la suite des bombardements lancés par l'armée israélienne depuis le 7 octobre dernier, parmi lesquels 350 Palestiniens sont morts au cours des dernières 24 heures.
L'information indique que parmi les victimes, 70 pour cent sont des femmes et des enfants, ajoutant que plus de 46 000 personnes ont été blessées.
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