Agence de presse AhlulBayt (ABNA) : Le prince héritier d'Arabie
saoudite a appelé vendredi à la fin de la guerre à Gaza.
"Nous condamnons ce à quoi la bande de Gaza est confrontée, qu'il s'agisse d'attaques militaires, de ciblage de civils ou de violations du droit international par les autorités d'occupation israéliennes", a déclaré le prince héritier Mohammed ben Salmane lors d'un sommet afro-saoudien tenu à Riyad, la capitale du royaume.
"Nous soulignons la nécessité de mettre fin à cette guerre et au déplacement forcé des Palestiniens."
Les forces d'occupation israéliennes poursuivent leurs frappes aériennes génocidaires, bombardant des hôpitaux dans la bande de Gaza assiégée et, leur dernière atrocité, ciblant l'hôpital al-Shifa où des milliers de Palestiniens cherchent refuge contre l'agression.
Mohammad Abu Salmiya, directeur général de l'hôpital Al-Shifa dans la ville de Gaza, a déclaré que le régime israélien avait mené quatre attaques contre le plus grand complexe médical de Gaza depuis les premières heures de vendredi.
Il a averti qu’Israël « mène une guerre contre les hôpitaux et le secteur de la santé à Gaza ».
Deux des frappes meurtrières ont visé les bâtiments de la clinique externe et la maternité du complexe médical d'Al-Shifa.
Pendant ce temps, l'une des frappes a touché une zone proche du campement où logeaient les journalistes à al-Shifa. Le nombre exact de victimes n'est pas encore clair.
Les frappes israéliennes ont également bombardé l’hôpital pour enfants de Ranteesi et les zones proches de l’hôpital indonésien et de l’hôpital al-Quds.
Le ministère de la Santé basé à Gaza a déclaré que des milliers de Palestiniens restent coincés dans les hôpitaux alors qu'Israël intensifie ses bombardements sur Gaza.
"Les chars israéliens ont encerclé les hôpitaux al-Rantisi et al-Nasr dans toutes les directions", a déclaré Ashraf al-Qedra, porte-parole du ministère.
« Des milliers de patients, de personnel médical et de personnes déplacées sont coincés dans les hôpitaux, sans eau ni nourriture, et risquent la mort à tout moment. »
Les frappes aériennes israéliennes sur Gaza ont ciblé à plusieurs reprises des hôpitaux, des immeubles résidentiels, des mosquées et des églises. En vertu de la Convention de Genève, les attaques contre les hôpitaux sont strictement interdites.
Le 17 octobre, des centaines de civils ont été tués et blessés par des frappes aériennes israéliennes sur l'hôpital arabe Al-Ahli dans la ville de Gaza. L'attaque a été condamnée comme un acte de génocide par de nombreux gouvernements à travers le monde.
Plusieurs hôpitaux de la ville de Gaza sont devenus des refuges pour les Palestiniens espérant être épargnés par les bombardements israéliens, qui ont commencé début octobre.
Le mouvement de résistance palestinien Hamas a exhorté le secrétaire général des Nations Unies à former un comité international chargé de visiter les hôpitaux de la bande assiégée afin de contrer les « fausses » affirmations d’Israël selon lesquelles ils seraient utilisés comme rampe de lancement pour des opérations anti-israéliennes. Le Hamas a noté que ces affirmations visaient à « justifier » les attaques israéliennes contre les hôpitaux de Gaza.
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