Le service d'urgence de Nyala, la capitale soudanaise du Darfour Sud, a
indiqué dans un communiqué que le bombardement a visé le marché de Majla,
causant 17 morts, tandis que le reste des civils sont morts à cause d'autres
attaques aériennes dans différents quartiers de la ville. Le groupe
paramilitaire Forces de soutien rapide (FAR) a accusé l'armée dans un
communiqué d'avoir mené des « bombardements brutaux », avec des « barils
explosifs », qui ont touché plusieurs zones de Nyala.
De même, il a assuré que l'attaque aérienne "n'a blessé aucun soldat, ni n'a visé les positions de leurs forces", mais était dirigée contre des civils.
"Bombarder des citoyens innocents avec des Antonov (avions) et des barils explosifs est un comportement criminel dans la longue histoire de massacre et de destruction du peuple soudanais", ont accusé les FAR à l'armée soudanaise.
Cette attaque est l'une des plus meurtrières depuis le début du conflit entre l'armée et les FAR le 15 avril, derrière celle survenue le week-end dernier dans la ville de Khartoum qui a fait 49 morts.
On estime le nombre de morts à environ 5 000, tandis que l'Organisation des Nations Unies (ONU) a dénombré plus de 5,1 millions de personnes déplacées et de réfugiés.
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