Agence de presse AhlulBayt (ABNA) : Le ministère français des
Affaires étrangères a publié jeudi un communiqué indiquant que "la France
affirme son plein soutien à toutes les conclusions adoptées lors de ce sommet
extraordinaire des chefs d'État et de gouvernement de la CEDEAO (Communauté
économique des États de l'Afrique de l'Ouest) le 10 août 2023".
La note française souligne la ferme condamnation par le gouvernement du président Emmanuel Macron du coup d'État au Niger et souligne que « la CEDEAO est déterminée à rétablir l'ordre constitutionnel et démocratique au Niger, et à obtenir la libération immédiate du président Bazoum et de sa famille », bien que ne mentionne pas l'activation de la force du bloc.
Paris a fait cette déclaration après que les dirigeants de la CEDEAO ont approuvé lors d'une réunion au Nigeria le déploiement de la "force de réserve" de l'organisation composée de 15 pays pour rétablir l'ordre constitutionnel au Niger, où une junte militaire gouverne depuis le 26 juillet, après avoir renversé le président Mohamed Bazoum, un allié clé des gouvernements occidentaux.
La menace d'une intervention militaire au Niger est latente depuis le 30 juillet, date à laquelle la CEDEAO a donné aux nouveaux dirigeants militaires du Niger, le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), un délai de sept jours — qui a expiré le 6 août — pour qu'ils se retirer et revenir au pouvoir Bazoum, détenu depuis le 26 juillet au palais présidentiel.
Dans ce contexte, avant le sommet d'Abuja, le parti au pouvoir nigérien a formé un gouvernement de transition avec 21 ministres et un économiste à la tête.
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