Agence
de presse AhlulBayt (ABNA) :
Comme l'a révélé jeudi le parti d'opposition bahreïni Al-Wefaq, la
grève est une manifestation contre les conditions difficiles dans les prisons,
comme le confinement pendant 23 heures dans des cellules et l'interdiction de
tenir des cérémonies religieuses.
L'Institut bahreïni pour les droits et la démocratie (BIRD) a annoncé que des centaines de prisonniers se conformaient à la mesure. Al-Wefaq souligne que les prisonniers sont dans une situation défavorable, mais les autorités affirment que "la santé et la sécurité de tous les prisonniers" sont une priorité.
Le directeur de la défense de BIRD, Ahmed al-Wadai, a affirmé que les prisonniers sont quotidiennement confrontés à l'humiliation et au harcèlement physique. Certains militants des médias sociaux ont également publié des fichiers audio des prisonniers, affirmant que la grève de la faim avait commencé.
Les organisations internationales confirment les méthodes de répression, de torture, d'abus, d'intimidation et de traitements inhumains utilisées par les autorités bahreïnies contre les prisonniers. Ils réitèrent également que le régime de Bahreïn ne respecte pas les normes minimales de traitement des prisonniers et ignore les plaintes formulées par eux et leurs familles concernant les conditions injustes dans lesquelles ils sont détenus.
La nation du pays arabe a manifesté à plusieurs reprises pour exiger la libération de tous les militants politiques emprisonnés dans les prisons du régime et pour dénoncer les mauvaises conditions et la négligence médicale dans les prisons.
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