Les femmes bahreïnies ont dépassé les femmes du monde en termes de conscience, d'activité et de lutte, depuis la révolution du 14 février 2011, et sont des exemples de lutte, de jihad, de confrontation à l'oppression et de revendication des libertés et de leur dignité, combat qu’elles payent chercar 308 femmes à Bahreïn, ont été licenciées, 231 détenues et de nombreuses femmes ont été victimes de violences et d'abus.
L’organisation « Americans for Democracy and Human Rights » a rendu compte de la situation des femmes bahreïnies et des discriminations sexuelles qu’elles subissent dans la société bahreïnie. Le rapport indique qu'en dépit des revendications des organisations de défense des droits des femmes, y compris le Haut Conseil des femmes de Bahreïn, la situation des droits des femmes dans le pays, a empiré et des discriminations sont constatées dans le Code pénal de Bahreïn, la loi sur la famille et la violence domestique.
Selon le rapport, de nombreuses mères bahreïniennes ne peuvent pas transmettre leur citoyenneté à leurs enfants et de nombreux enfants bahreïnis n'ont pas de carte d'identité et ne jouissent pas des droits fondamentaux de la citoyenneté.
Il existe également une discrimination entre les hommes et les femmes dans les secteurs privé et public du pays, et les femmes sont confrontées à des restrictions dans les activités politiques, alors que le gouvernement bahreïni a ratifié des accords pour protéger les droits des femmes, en particulier l'Accord sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes, et la Déclaration universelle sur les violences à l'égard des femmes.
En 2021, le mouvement des filles bahreïnies a publié une étude sur la violence domestique. Selon l'étude, le taux le plus élevé de violence à l'égard des femmes a été enregistré en 2019, et comprenait des violences physiques, psychologiques, économiques et juridiques.
Selon des statistiques, en 2015, le taux de violence contre les familles bahreïnies a atteint 1655 personnes, dont 75% de femmes. Cette statistique montre que la violence est en augmentation, et dans la seule première moitié de 2016, le nombre de cas de violence domestique est passé à 859 dont 73% des victimes étaient les femmes. La violence à l'égard des femmes est un crime en vertu de la loi bahreïnienne, mais la violence domestique et la violence à l'égard des femmes sont courantes dans le pays.
Le Bahreïn a adhéré à la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes (CEDAW) en 2002, qui concerne la lutte contre les discriminations, l'égalité des droits pour les hommes et les femmes, et le transfert de la citoyenneté aux enfants.
Au sujet de la Palestine, The Independent écrit : « Malgré la présence croissante des femmes palestiniennes dans les établissements d'enseignement, environ les deux tiers des femmes de ce pays sont exposées à la violence et la présence des femmes sur le marché du travail est tombée à 17 % et représentent seulement 47 % des employés.
Les coutumes et la culture de la société ne sont pas seulement un défi à l'égalité des droits des hommes et des femmes en Palestine, mais le régime sioniste est aussi un grand obstacle. Selon le Centre palestinien des statistiques, les sionistes ont tué 48 Palestiniennes et en ont arrêté 184 en 2021. Le Centre des droits de l'homme « Al-Mizan » a annoncé le 7 mars 2022, dans un rapport à l'occasion de la Journée internationale de la femme, que l'armée sioniste avait tué 60 Palestiniennes dont 22 jeunes filles, dans la Bande de Gaza, entre le 8 mars 2021 et le 8 mars 2022. Les statistiques montrent que 4 de ces femmes ont été tuées par des obus d'artillerie et 56 par des tirs de roquettes, et 645 femmes dont 248 filles, ont été blessées lors des récentes attaques sionistes en mai dernier. Selon le rapport, le nombre de femmes forcées d'émigrer en 2021, a également augmenté à cause des conditions de vie difficiles, du manque de services et de l’épidémie de coronavirus.
A l'occasion de la Journée internationale de la femme, le Premier ministre de l'Autorité palestinienne, Mohammad Ashtia, s'est engagé à assurer l'égalité des droits politiques et juridiques des hommes et des femmes en Palestine, et à préserver le rôle militant et spirituel des femmes. Mais les groupes de défense des droits des femmes ont critiqué l'Autorité palestinienne pour son incapacité à adopter des lois sur l'égalité des sexes, et à faire respecter le droit international auquel l'Autorité palestinienne a dit vouloir se conformer.
La loi sur la protection contre la violence familiale est en place en Palestine depuis 2010, mais n'a pas été adoptée en raison de l'opposition des forces conservatrices, et les autorités palestiniennes doutent encore de la nécessité d’adopter une loi permettant aux femmes de participer politiquement et socialement à une meilleure production et à l'économie.
Amnesty International a aussi examiné la situation des femmes yéménites dans les villes de Ma'rib, Taïz et Sanaa, et l'ampleur des violences à leur encontre.
Dans l'indice mondial de l'écart entre les sexes, créé par le Forum économique mondial, le Yémen se classe dernier pour la treizième année consécutive, les femmes du pays souffrant d'inégalités dans leurs droits sociaux. En plus des crises économiques et sociales, les femmes yéménites ont de nombreux problèmes de sécurité, et sont agressées et torturées, physiquement et mentalement, par les forces de sécurité notamment au poste de contrôle et lors des manifestations. L'arrestation ou la disparition d'un membre de la famille est l'un des problèmes qui obligent les femmes yéménites à garder le silence face à ces violences. Malgré le rôle des femmes yéménites dans les campagnes électorales, elles ne sont pas représentées dans les pourparlers de paix, et les résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU, telle que la résolution 1325, soulignent l'importance de la participation des femmes aux pourparlers de paix et appellent à la fin du conflit au Yémen.
Ce qui est important, c'est que les Nations Unies prennent des mesures pour mettre fin aux discrimination fondée sur le sexe au Yémen, et que le gouvernement yéménite prenne des mesures efficaces pour accroître la participation des femmes à la vie politique. Les autorités yéménites doivent garantir et renforcer la question du soutien des femmes face à la violence et aux discriminations, au foyer et dans la société.
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