15 février 2025 - 13:18
L'Iran dénonce le traitement "inhumain" des États-Unis envers ses citoyens

L'Iran condamne le traitement "inapproprié et humiliant" du gouvernement des États-Unis envers les migrants, y compris les Iraniens, et le qualifie de violation des droits de l'homme.

Agence de presse AhlulBayt : Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères iranien, Esmail Baqai, a souligné ce vendredi l'importance de respecter les normes internationales sur le traitement des migrants et a qualifié de "inadmissible" le comportement violent et inhumain à l'encontre des citoyens iraniens aux États-Unis.

Il a souligné que le ministère des Affaires étrangères de l'Iran, conformément à ses obligations légales, ne ménagera aucun effort pour protéger les droits de ses compatriotes. À cette fin, des instructions ont été données à l'Office de la Protection des Intérêts de l'Iran à Washington et à d'autres représentations diplomatiques et consulaires en Amérique du Sud, afin de fournir de l'assistance aux compatriotes expulsés des États-Unis.

"Iran est la patrie de tous les Iraniens et nos compatriotes peuvent revenir librement dans leur pays et voyager", a-t-il souligné, ajoutant que le ministère des Affaires étrangères du pays persan est prêt à faciliter cette démarche et à aider à résoudre tout problème à ce sujet.

Depuis son arrivée au pouvoir, le président américain Donald Trump mène des rafles migratoires et des expulsions massives. Ses décrets signés lors de sa première semaine de retour à la Maison-Blanche esquissent un large programme, allant de la déclaration d'une invasion à la frontière jusqu'à la fin de la citoyenneté par droit du sol ; des décrets qui ont provoqué rejet et répudiation au sein des communautés migratoires aux États-Unis.

Le gouvernement de Trump a envoyé mardi dernier le premier vol avec des immigrants arrêtés aux États-Unis vers un centre de détention à la base militaire de Guantánamo (Cuba), après que le président ait ordonné la préparation de cette base navale pour accueillir environ 30 000 immigrants.

Le vol vers Guantánamo s'ajoute à d'autres vols militaires qui ont déjà déporté des immigrants vers le Guatemala, le Pérou, le Honduras, le Brésil, le Venezuela et l'Inde.

Trump a également déclaré l'"urgence nationale" en raison de la situation à la frontière avec le Mexique.

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