Agence
de presse AhlulBayt (ABNA) : « Le gouvernement du Niger, prenant en compte
les aspirations et les intérêts de son peuple, a décidé (…) de dénoncer avec
effet immédiat l'accord concernant le statut du personnel militaire américain
et des employés civils du Département de la Défense des États-Unis sur le
territoire du Niger », a annoncé le porte-parole du gouvernement, Amadou
Abdramane, dans un communiqué lu à la télévision.
La note souligne que la présence militaire américaine sur le territoire nigérien est « illégale » et « viole toutes les règles constitutionnelles et démocratiques ».
Selon les autorités nigériennes, l’accord en question était « injuste » et a été « imposé unilatéralement » par les États-Unis au travers d’une « simple note verbale » le 6 juillet 2012.
Cette déclaration a été faite un jour après qu'une haute délégation américaine a quitté le Niger, après une visite de trois jours visant à renouer les contacts avec la junte militaire qui a renversé le président Mohamed Bazoum, allié des pays occidentaux, en juillet 2023.
Les Etats-Unis disposent d'un peu plus de 1.000 soldats au Niger pour lutter contre les groupes armés et disposent d'une importante base de drones à Agadez (centre).
L'une des premières mesures de la junte militaire, après la chute de Bazoum, a été de mettre fin à la présence militaire de la France, ancienne puissance coloniale, au Niger et elle a ensuite mis fin à deux accords de sécurité avec l'Union européenne (UE).
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