Agence de presse AhlulBayt

la source : Pars Today
dimanche

26 mai 2019

06:59:12
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«La guerre contre Israël sera totale»

À l’occasion de l’anniversaire de la victoire remportée en 2000 par le Hezbollah et de la libération des parties du Liban, les groupes de la Résistance palestinienne ont averti que si une partie de la Résistance faisait l’objet d’une attaque, toute la région s’embraserait.

(ABNA24.com) À l’occasion de l’anniversaire de la victoire remportée en 2000 par le Hezbollah et de la libération des parties du Liban, les groupes de la Résistance palestinienne ont averti que si une partie de la Résistance faisait l’objet d’une attaque, toute la région s’embraserait.

« La Résistance est le seul moyen pour détruire le régime occupant », ont affirmé les groupes de la Résistance palestinienne

Félicitant le Hezbollah et le peuple libanais à cette occasion, Ismaïl Radwan, un haut membre du Hamas, s’est exprimé en ces termes : « La Résistance palestinienne a pris modèle sur la Résistance libanaise et ses frères du Hezbollah. Plusieurs de leurs expériences ont été utilisées dans la bande de Gaza, dont le résultat a été la défaite du régime israélien dans cette région en 2005. »

Ahmed al-Madalal, un haut membre du Jihad islamique, a pour sa part déclaré : « La Résistance est capable de mettre fin aux crimes de l’ennemi contre les peuples arabes et le peuple palestinien. L’unité de l’axe de la Résistance est une nécessité, car elle est la seule puissance à faire face aux crimes continuels des sionistes. »

« La victoire de la Résistance libanaise a joué un rôle dans la victoire de la Résistance à l’intérieur de la Palestine depuis le début de l’Intifada d’al-Aqsa jusqu’à la Marche du grand retour et la défaite du blocus. L’ennemi sioniste ne comprend que le langage de la force. Les coordinations au sein de l’axe de la Résistance doivent se multiplier en vue de faire face au Deal du siècle et aux plans américano-sionistes », a de son côté déclaré le porte-parole des Comités de résistance populaire, Abu Mujahed.

« Attaquer une partie de la Résistance aura pour conséquence une confrontation avec les agresseurs, le régime occupant et les États-Unis dans la région », a averti Abu Mujahed.

« La victoire de la Résistance libanaise en 2006 a amené l’armée du régime d’occupation à se retirer pour la première fois d’un territoire arabe pour des causes militaires et non en raison des équations politiques, et le peuple palestinien a tenté de reproduire ce modèle », a précisé l’analyste politique Hassan Abdou.

En 2006, le régime israélien a cédé face au Hezbollah en se retirant des parties du sud du Liban qu’il avait occupé en 1982.

Le coût de l’occupation du sud du Liban

Selon les chiffres, entre 22 et 23 militaires israéliens ont été tués et plusieurs autres blessés ou capturés annuellement, lors d’opérations menées avec succès par le Hezbollah pendant les deux décennies d’occupation du sud du Liban.

De 68 à 70, le Hezbollah a menée en moyenne 292 opérations par an, de 71 à 73 il en a mené en moyenne 465, et 936 opérations entre les années 74 et 76.

En 1978, lors d’opérations de la Résistance, 36 militaires israéliens ont été tués, 64 autres blessés et 2 capturés.

Pendant les 18 ans d’occupation du sud du Liban, 18 000 militaires israéliens ont été tués.

Après les coups infligés par la Résistance islamique au régime israélien, Ehud Barak avait accepté de se retirer du sud du Liban et une vague de protestation avait déferlé sur Israël, appelant ce régime à se sauver du bourbier libanais.

Un sondage effectué par le quotidien Yediot Aharonot sur le retrait israélien du sud du Liban indique que 72 % des personnes interrogées l’ont validé en le considérant comme une bonne décision, tandis que seulement 20 % s’y sont opposées.

Le mouvement de résistance islamique du Hezbollah, lors de ses opérations militaires, a utilisé des méthodes de guérilla : il utilisait de petits groupes pour attaquer les patrouilles et les fortifications ennemies et poser des bombes et des mines sur les voies empruntées par les militaires israéliens.

Au cours de ses batailles et de ses opérations, la Résistance islamique ne s’est pas contentée de tendre des embuscades sur les routes et dans les zones montagneuses et de pilonner les positions de l’ennemi sioniste. Elle a également lancé simultanément des opérations d’envergure contre des bases.

La bataille d’Ansariyya en 1976 a été la plus importante opération du Hezbollah durant les deux décennies d’occupation du sud du Liban. En tendant une embuscade sur la route empruntée par un groupe de 15 commandos de l’armée d’occupation dans le village d’Ansariyya, les combattants de la Résistance les ont tous tués.

Quelque temps après, la Résistance a procédé à l’échange des corps déchiquetés de ces militaires contre les dépouilles de 40 martyrs libanais, dont celles de 30 combattants de la Résistance islamique. Il s’agissait de la première défaite de l’histoire de Tel-Aviv.

Les dernières opérations du Hezbollah libanais, qui ont poussé le régime usurpateur à quitter le sud du Liban, furent la bataille d’Aramata. Après ces opérations, Israël est arrivé cette conclusion qu’il est impossible de rester sur le sol libanais. Ce retrait a ainsi commencé à minuit de manière soudaine. Les militaires ont laissé derrière eux leurs armes lourdes et légères. Sur la proposition d’Imad Moughniyeh, haut responsable du Hezbollah libanais, les combattants ont traqué les soldats de la force d’occupation jusqu’à de l’autre côté des frontières.



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