Agence de presse AhlulBayt

la source : ABNA
jeudi

23 mai 2019

10:40:44
943687

Rapport: L'Arabie saoudite envisage d'exécuter 3 érudits de l'opposition

L'Arabie saoudite prévoit d'exécuter trois éminents universitaires et opposants une fois le mois sacré du Ramadan terminé, selon plusieurs sources.

Agence de Nouvelles d'Ahlul Bait (ABNA) : L'Arabie saoudite envisage d'exécuter trois universitaires saoudiens accusés de "terrorisme", selon le site Internet Middle East Eye, accusation de "terrorisme", ce qui, selon les médias, est une fausse preuve et une simple excuse pour justifier la peine de mort contre les dissidents et les opposants.

Selon deux sources gouvernementales et l'un des proches des hommes cités par Middle East Eye, Shaykh Salman al-Odah, Awad al-Qarni et Ali al-Omari seront reconnus coupables et exécutés après la fin du ramadan.

Parmi ces trois personnes, Cheikh Al-Odah est un clerc qui a été arrêté en septembre 2017 après avoir tweeté un message dans lequel il appelait à la paix entre l'Arabie saoudite et le Qatar, alors que Riyad avait cessé ses relations diplomatiques avec Doha après l’avoir accusé de soutenir le terrorisme, en plus d’imposer un boycott économique irréprochable.

Awad al-Qarni, quant à lui, est un religieux et un universitaire extrêmement populaire sur Twitter, dont le compte environ 13 millions d'adeptes, tandis qu'Al-Omari est un présentateur populaire qui a dirigé la chaîne de télévision "For Youth" grand public. Al-Qarni et Al-Omari ont été arrêtés en même temps qu'Al-Odah.

Les sources susmentionnées ont assuré que les autorités saoudiennes avaient décidé d'exécuter ces personnalités après avoir constaté que la communauté internationale n'avait pas beaucoup réagi aux occasions précédentes où des personnalités et des opposants avaient été exécutées, car elles se bornaient à dénoncer ce qui s'était passé sans agir certains à ce sujet.

"Quand ils ont constaté qu'il y avait eu très peu de réactions internationales, en particulier de la part des gouvernements et des chefs d'Etat, ils ont décidé de poursuivre leur projet d'exécuter des personnalités", a déclaré l'une des sources.

L'Arabie saoudite, l'un des principaux pays du monde dans le registre de la peine de mort, a multiplié ses exécutions depuis que Mohamad bin Salman Al Saoud a été nommé prince héritier en 2017, en raison de l'immunité dont jouissent Al Saoud et il a également permis l'agression contre le Yémen (2015) et l'enlèvement du Premier ministre libanais, Saad Hariri (2017).

À plusieurs reprises, des organisations et ONG de défense des droits de l'homme, telles que l'organisation de défense des droits de l'homme Human Rights Watch (HRW), ont dénoncé l'intensification exponentielle de la répression, de l'arrestation et de l'emprisonnement de militants par Riyad.

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Agence de Nouvelles d'Ahlul Bait (ABNA) :