Agence de Nouvelles d'Ahlul Bait (ABNA) : Dans leur communiqué commun, les participants s’engagent à approfondir le dialogue interreligieux et culturel pour affronter la question des conflits.
Présent également, le cardinal Jean-Louis Tauran, président du Conseil Pontifical pour le dialogue interreligieux.
Il a dit : « On est passé de la rencontre au dialogue. Nous avons dialogué pendant des années. Maintenant, il faut non seulement se regarder face à face mais marcher ensemble les uns à côtés des autres et construire quelque chose ensemble. C’est pourquoi nous avons proposé des actions très concrètes. »
« Il y a beaucoup de points mais peut-être que les femmes et l’éducation, ce sont les deux points les plus remarquables », a souligné le cardinal Jean-Louis Tauran.
« Les femmes, a-t-il ajouté, ont évidemment déjà leur place dans le dialogue interreligieux. Par exemple, il y a beaucoup de femmes pasteurs protestantes. Je connais tellement de religieuses dans l’Église catholique. Mais ce qui est important, c’est l’éducation. C’est fondamental parce que c’est la transmission des valeurs. Or, ce que j’ai dit tout à l’heure, c’est que dans le monde dans lequel on vit, il y a une crise de la culture et il y a une rupture de la transmission. Il y a les jeunes qui sont des héritiers sans héritage et des bâtisseurs sans modèle ».
Faisant allusion à ce que le prochain dialogue aura lieu en Iran, le cardinal a précisé : « Il faut voir comment la situation internationale va évoluer. L’Iran est un grand pays. On ne peut pas faire la paix au Moyen-Orient sans l’Iran. Moi, j’ai été en Iran la semaine dernière et j’ai vu un pays qui, s’il avait la possibilité de se développer sans cet embargo, serait certainement un des pays particulièrement actifs économiquement parlant. Donc, je crois qu’il faut attendre. C’est difficile à prévoir. »
Le cardinal Jean-Louis Tauran a souligné : « Plus la situation est difficile, plus le dialogue s’impose. Il n’y a pas de troisième voie : ou c’est la guerre ou c’est la paix. Il faut apprendre à vivre ensemble.
Autre conférence, celle organisée sur le terrorisme et l’extrémisme les 3 et 4 décembre par l’université sunnite d’al-Azhar au Caire. « Un événement fondamental », selon le patriarche melkite d’Antioche, Mgr Grégoire III Laham. Invité à participer à la conférence, ce dernier a dit : « L’intention de la conférence était d’exprimer un net rejet de l’idéologie des groupes djihadistes et de montrer la manière dont ils manipulent les paroles de l’islam pour mener à bien une quête de pouvoir qui n’a rien à voir avec la foi islamique authentique ».
Faisant allusion aux nombreuses références faites aux chrétiens dans le document final de la conférence, le patriarche de l’Eglise greco-melkite a précisé : « La rencontre du Caire est allée au-delà du simple appel en faveur du dialogue islamo-chrétien.
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