Agence
de presse AhlulBayt (ABNA) : "Une admission rapide de la Palestine à l'ONU
est une étape pour rectifier une injustice historique de longue date et un
devoir que tous les États membres de l'ONU devraient remplir", a souligné
samedi le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi lors d'une
conférence de presse avec son homologue papou, Justin Tkatchenko, à Port
Moresby, la capitale de la Papouasie-Nouvelle-Guinée.
Le ministre chinois des Affaires étrangères a critiqué le fait que « une fois de plus », les États-Unis se soient ouvertement opposés à la « moralité internationale » et à la communauté internationale avec leur veto à l’admission d’un État palestinien à l’ONU, écrivant ainsi « un autre épisode malheureux de leur histoire ».
"La communauté internationale est extrêmement mécontente et déçue que les Etats-Unis aient exercé un veto exclusif", a-t-il déploré dans des déclarations rapportées par l'agence de presse officielle chinoise Xinhua.
Selon Wang, la reconnaissance de la Palestine en tant que membre à part entière de l'ONU ne devrait pas être le résultat de négociations entre Israël et la Palestine, comme l'ont indiqué les États-Unis, mais plutôt une étape visant à accorder à la Palestine les mêmes avantages de négociation vers une solution deux états.
Malgré un large soutien de la part d'autres pays, les États-Unis ont utilisé jeudi leur droit de veto au Conseil de sécurité des Nations Unies (CSNU), empêchant la Palestine d'obtenir une adhésion à part entière aux Nations Unies.
La résolution au Conseil de sécurité, composé de 15 membres, a reçu 12 voix pour, deux abstentions : celles du Royaume-Uni et de la Suisse, et l'opposition d'un seul pays, à savoir les États-Unis, principal allié du régime israélien.
Dans le même temps, le fort soutien reçu par les Palestiniens reflète non seulement le nombre croissant de pays reconnaissant leur statut d'État, mais indique également un soutien mondial aux Palestiniens vis-à-vis d'Israël au milieu d'une guerre génocidaire israélienne dans la bande de Gaza, qui a laissé plus de plus de 34 000 morts depuis le 7 octobre.
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