Agence
de presse AhlulBayt (ABNA) : Le président américain Joe Biden a
initialement invité les dirigeants musulmans à l'Iftar, le repas au cours
duquel les musulmans rompent leur jeûne pendant le mois sacré du Ramadan, mais
les dirigeants ont « exprimé leur préférence » pour une réunion politique pour
aborder, entre autres questions, la situation à Gaza, comme rapporté par l’attachée
de presse de la Maison Blanche, Karine Jean-Pierre.
Pour sa part, Salima Suswell, dirigeante du Black Muslim Leadership Council, a déclaré dans une interview qu'elle et d'autres dirigeants musulmans avaient rejeté l'offre.
Suswell, qui a organisé des événements à Philadelphie en soutien aux Palestiniens, a déclaré qu'elle était déchirée entre assister au rassemblement politique de mardi ou boycotter complètement l'événement.
Il a déclaré qu’il avait finalement décidé de se rendre à Washington parce que « j’ai toujours maintenu ma position selon laquelle le compromis est très important en ce moment ».
Les médias locaux ont considéré l’approche des dirigeants musulmans comme un défi auquel Biden est confronté avec les communautés arabe et musulmane sept mois avant les élections présidentielles.
En effet, les musulmans ont exprimé leur colère face au soutien indéfectible de Biden à Israël, alors que plus de 32 900 Palestiniens sont morts dans la bande de Gaza et qu’une catastrophe humanitaire croissante se déroule dans l’enclave côtière palestinienne.
Malgré les critiques, les États-Unis ont récemment approuvé secrètement le transfert de milliards de dollars en bombes et en avions militaires vers Israël, au milieu de l'agression militaire brutale du régime contre Gaza.
Selon deux sources proches du dossier, citées par le journal américain The Washington Post, le nouveau paquet d'armes comprend plus de 1 800 bombes MK84 de 2 000 livres et 500 bombes MK82 de 500 livres.
Tout cela malgré les résultats d'un récent sondage montrant que la majorité des Américains désapprouvent la guerre génocidaire menée par Israël à Gaza.
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