Agence
de presse AhlulBayt (ABNA) : Cuba a exprimé son rejet de l'attaque
israélienne, qui a détruit lundi la section consulaire de l'ambassade iranienne
à Damas, capitale de la Syrie, et causé la mort de 13 personnes, dont sept
étaient des conseillers militaires iraniens et les six autres, des citoyens
syriens.
« Nous condamnons fermement l'attaque israélienne contre les installations diplomatiques iraniennes à Damas, en violation flagrante de la souveraineté de la Syrie et du droit international. Ces actions inacceptables augmentent le risque d'escalade et de régionalisation du conflit avec des conséquences imprévisibles », a écrit le ministre cubain des Affaires étrangères, Bruno Rodríguez, dans un message sur X.
Pendant ce temps, le Venezuela a condamné « fermement » l'attaque de missiles israélienne contre la mission diplomatique iranienne.
« Le Venezuela condamne fermement l'attaque de missiles perpétrée par Israël contre le siège diplomatique et consulaire de la République islamique d'Iran situé à Al Mezzeh, Damas, en République arabe syrienne, qui est un autre exemple de l'irrationalité du régime sioniste, devenu le la plus grande source d'instabilité dans la région », lit-on dans le message X du ministre vénézuélien des Affaires étrangères, Yvan Gil.
De même, il a exprimé sa solidarité avec le peuple et les gouvernements de la République islamique d'Iran et de la République arabe syrienne, tandis que nous adressons nos sincères condoléances à la famille et aux amis des victimes, et souhaitons un prompt rétablissement aux victimes blessés".
Le Corps des Gardiens de la révolution islamique (CGRI) iranien a confirmé la mort de sept personnes, dont deux hauts commandants de la même force, le général de brigade Mohamad Reza Zahedi et son adjoint, le général de brigade Mohamad Hadi Haji Rahimi, lors de l'agression.
La nouvelle agression israélienne survient alors que le régime israélien a intensifié ses opérations de guerre contre certains pays de la région, notamment la Syrie, l'Irak et le Liban, dans ce qu'il appelle la bataille contre l'Axe de la Résistance, parallèlement à l'offensive militaire brutale qui a été lancée menées depuis octobre contre la bande de Gaza.
L'Iran a souligné qu'il se réservait le droit de prendre des mesures réciproques contre Israël pour l'attaque de son consulat et a tenu les États-Unis, en tant que principal allié du régime sioniste, pour responsables des conséquences de cette agression.
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