Agence
de presse AhlulBayt (ABNA) : Des
milliers de Néerlandais se sont rassemblés dimanche sur la place Waterloo, dans
le centre d'Amsterdam, pour protester contre la présence du président israélien
Isaac Herzog à la cérémonie d'ouverture du nouveau musée de l'Holocauste.
Les manifestants ont brandi des drapeaux palestiniens et scandé des slogans pour exiger un cessez-le-feu immédiat dans la guerre israélienne à Gaza. D'autres slogans étaient dirigés contre l'occupation israélienne des territoires palestiniens.
« Du fleuve à la mer », ont chanté les Néerlandais pour exiger la libération de la Palestine, dans un contexte de mesures de sécurité renforcées aux abords du musée.
Alors que se déroulait la cérémonie, en présence d'Herzog et du roi des Pays-Bas Guillaume Alexandre, dans une synagogue, les cris des manifestants rassemblés devant le site religieux juif ont pu être entendus à plusieurs reprises.
Des manifestations ont également eu lieu dans d'autres quartiers d'Amsterdam contre l'accueil d'Herzog par le roi Alexandre et d'autres autorités du pays.
La nouvelle selon laquelle Herzog assisterait à la cérémonie a été divulguée la semaine dernière, ce qui a suscité des appels pour que son invitation soit révoquée.
Herzog était l’un des dirigeants israéliens cités dans une ordonnance rendue par la Cour internationale de Justice (CIJ) en janvier appelant le régime israélien à faire tout son possible pour empêcher tout acte de génocide à Gaza.
Une organisation néerlandaise pro-palestinienne, The Rights Forum, a décrit la présence de Herzog comme « une gifle pour les Palestiniens qui ne peuvent que regarder, impuissants, alors qu'Israël assassine leurs proches et détruit leur terre ».
De son côté, Yuval Gal, du mouvement juif antisioniste Erev Rav, qui a appelé à la manifestation de ce dimanche, a demandé à la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye d'arrêter Herzog lors de cette visite dans le pays.
"Nous ne pouvons pas rester les bras croisés tant que la menace de génocide, d'apartheid ou d'occupation existe", a-t-il déclaré, critiquant la guerre israélienne dans la bande de Gaza qui a fait plus de 31 000 morts depuis le 7 octobre.
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