Agence
de presse AhlulBayt (ABNA) : Il existe un risque que la puissance
occupante « puisse recourir à l’utilisation d’armes chimiques dans sa guerre
contre les Palestiniens, étant donné que l’occupation sioniste n’est pas partie
à la Convention sur les armes chimiques et n’est pas soumise à ses dispositions
», a prévenu Salima. Samedi, Abdelhak, représentant permanent de l'Algérie
auprès de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC), à la
105ème session du Conseil exécutif de l'organisation tenue à La Haye, aux Pays-Bas.
Abdelhak a affirmé que l'Algérie est préoccupée par la tragédie palestinienne et condamne les atrocités israéliennes contre le peuple palestinien en violation flagrante du droit international.
Le représentant algérien a lancé son avertissement sur la possible résurgence des armes chimiques et le risque que des entités non étatiques – comme le régime israélien – les déploient, notamment au milieu des conflits armés en cours dans le monde.
Abdelhak a souligné que la situation « tragique et catastrophique » à Gaza souligne l'importance pour l'OIAC de persister dans sa mission de défendre la Convention sur les armes chimiques et de garantir que tous les pays respectent ses réglementations.
Le diplomate a exprimé que l'Algérie soutient la demande d'assistance présentée par l'État de Palestine au Secrétariat technique de l'organisation relative à l'ouverture d'une enquête sur l'utilisation de ce type d'armes en Palestine, et a demandé au Secrétariat technique de fournir aux États membres recevoir des mises à jour régulières sur les résultats de ces enquêtes.
Cet avertissement intervient après que l'Algérie a été élue ambassadrice de la région africaine pour assumer le poste de vice-président du Conseil exécutif de l'OIAC pour une période d'un an à compter du 12 mai 2024.
En février, l'Algérie a soumis un projet de résolution au Conseil de sécurité des Nations Unies (CSNU) exigeant un cessez-le-feu humanitaire immédiat à Gaza. Malgré un large soutien au Conseil, les États-Unis ont opposé leur veto à la résolution.
Le régime israélien, après sa défaite lors de l'opération palestinienne « Tempête d'Al-Aqsa » le 7 octobre, a déclenché une guerre contre la bande de Gaza, où il a tué 31 045 Palestiniens et en a blessé 72 654 autres, selon les données mises à jour ce dimanche par le ministère palestinien de la santé.
De même, il a imposé un « siège total » à Gaza, coupant le carburant, l’électricité, la nourriture et l’eau aux plus de deux millions de Palestiniens qui vivent dans la bande, dans une situation désolée et mourant de faim, comme le décrit l’ONU.
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