Agence
de presse AhlulBayt (ABNA) : « Les États-Unis ne dirigent pas notre
politique étrangère. De nos différences, nous trouvons des chemins communs
d’une personne à l’autre. Nous n’implorons pas, nous dialoguons », a souligné
jeudi Gustavo Petro, à travers une publication publiée sur son compte X
(anciennement Twitter), en réponse aux allégations de l’envoyée spéciale
américaine pour surveiller et combattre l’antisémitisme, Deborah Lipstadt.
Le président colombien, insistant sur ses positions antérieures contre les crimes perpétrés par le régime israélien dans la bande de Gaza, a souligné qu’ « en Palestine, il y a un génocide » commis par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
« Le signaler n’est pas de l’antisémitisme, c’est simplement de l’humanité », a-t-il souligné du côté américain.
Lors d'une audience au Capitole des États-Unis jeudi, Lipstadt a répudié les déclarations de Petro sur les crimes israéliens à Gaza et l'a appelé à condamner le Mouvement de résistance islamique palestinien (HAMAS).
Lipstadt a également déclaré que le président du Brésil, Luiz Inacio Lula da Silva, et Petro avaient dépassé les limites, et les a menacés en disant que « s’ils veulent travailler en étroite collaboration avec les États-Unis, ce n’est pas dans leur intérêt ».
La Colombie et le Brésil, depuis le déclenchement des attaques israéliennes contre la bande de Gaza le 7 octobre, ont censuré les atrocités israéliennes dans l'enclave côtière, et ont convoqué leurs ambassadeurs de Tel-Aviv pour des consultations pour protester contre les atrocités du régime sioniste à Gaza, qui ont fait jusqu'à présent plus de 30 800 morts parmi les civils.
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