Agence de presse AhlulBayt

la source : ABNA
samedi

2 mars 2024

15:53:57
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Les législateurs de 12 pays exigent la fin des ventes d’armes à Israël

Plus de 200 législateurs de 12 pays, dont les États-Unis, exigent que leurs gouvernements cessent de vendre des armes à Israël, sinon ils se rendront complices du massacre de Gaza.

Agence de presse AhlulBayt (ABNA) : En signant une lettre, écrite par l'Internationale progressiste, composée de forces progressistes du monde entier, plus de 200 parlementaires se sont engagés à tenter de persuader leurs gouvernements d'imposer une interdiction des ventes d'armes à Israël, comme l'ont rapporté vendredi les Britanniques journal The Guardian.

Les signataires soulignent qu’ils ne seront pas complices de « la grave violation du droit international » par le régime sioniste dans sa brutale offensive militaire contre Gaza, qui a tué plus de 30 200 Palestiniens depuis octobre.

La lettre, selon le rapport, est considérée comme la meilleure mesure pratique possible pour porter la colère du public face au massacre des Palestiniens à Gaza au cœur des parlements, où les appels à déclarer un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel sont jusqu'à présent tombés dans l'oreille d'un sourd ou ont été rejetées par les gouvernements occidentaux.

Les législateurs, dont l'ancien chef du parti travailliste britannique Jeremy Corbyn et le chef du parti espagnol Podemos Ione Belarra, avertissent que les gouvernements qui fournissent des armes à Israël pourraient faire face à des conséquences juridiques alors que le régime sioniste fait face à une affaire ouverte de génocide devant la Cour internationale de Justice (CIJ).

« Nous savons que les armes meurtrières et leurs pièces, fabriquées ou expédiées via nos pays, contribuent actuellement à l’attaque israélienne contre la Palestine, qui a coûté la vie à plus de 30 000 personnes à Gaza et en Cisjordanie », peut-on lire dans la lettre.

Les parlementaires affirment en outre dans leur lettre qu'après que la CIJ a ordonné à Israël en janvier de veiller à ce que ses forces ne commettent pas d'actes de génocide à Gaza, "un embargo sur les armes est allé au-delà d'une nécessité morale pour devenir une exigence légale".

Aux Nations Unies, des experts ont fait une déclaration similaire, déclarant que « tout transfert d’armes ou de munitions vers Israël qui seraient utilisées à Gaza viole probablement le droit humanitaire international et doit cesser immédiatement ».

Des marches de protestation massives ont eu lieu ces cinq derniers mois dans différentes villes occidentales pour exiger la fin de la vente d'armes à Israël et déclarer une trêve à Gaza, demandes qui ont été ignorées ou rejetées par les pays qui fournissent des armes à l'occupant régime.

Dans le cas des États-Unis, principal allié d'Israël, de nombreux experts s’accorde sur le fait que si l'administration du président Joe Biden coupe le flux d'armes et d'argent d'un jour à l'autre, l'entité sioniste s'effondrera