Agence de presse AhlulBayt (ABNA) : De multiples roquettes ont visé samedi des bases militaires américaines sur les installations du champ pétrolier d'Al-Omar, dans la province syrienne orientale de Deir Ezzor, à environ 450 kilomètres au nord-est de la capitale Damas, selon des sources locales.
De même, une série de missiles ont touché la base appelée Green Village, dans le même gouvernorat, et plusieurs drones kamikazes ont été lancés contre l'aéroport agricole de Khirab Jir, dans la province d'Al-Hasaka, qui fonctionne comme base aérienne américaine depuis 2016.
A travers trois déclarations, la Résistance irakienne a revendiqué ces attaques en réponse au soutien de l'administration de Joe Biden au génocide commis par Israël contre le peuple palestinien dans la bande de Gaza.
Washington maintient quinze bases sur le territoire syrien sans le consentement du gouvernement de Damas ni l'approbation des Nations Unies. Les États-Unis disposent de 900 soldats en Syrie et de 2 500 en Irak, dans le cadre de ce que Washington prétend être une force de combat contre le groupe terroriste Daech. Les États-Unis continuent de maintenir leur présence, même si les pays arabes et leurs alliés ont vaincu le groupe terroriste takfiri fin 2017.
La Syrie a dénoncé à plusieurs reprises cette présence, qu'elle qualifie d'occupation, et assure que les actions de l'armée américaine sur le territoire national encouragent l'activité terroriste et visent à déstabiliser le pays et à piller ses richesses.
La Résistance irakienne a également lancé de multiples attaques contre des cibles stratégiques israéliennes depuis le début de la guerre à Gaza, notamment le port d'Eilat, au sud des territoires palestiniens occupés, et le champ gazier de Karish, en Méditerranée, et a promis de continuer les offensives jusqu'à la fin de la campagne d'agression d'Israël contre la bande de Gaza.
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